Mardi dernier, la Fédération socialiste du Nord-Pas-de-Calais a pris la décision d'exclure le maire d'Hénin-Beaumont et plusieurs autres élus membres du Parti socialiste, après que le maire a été mis en examen pour faux en écritures et divers autres délits qui auraient coûté à la collectivité près de quatre millions d'euros !
L'histoire de ce maire est intéressante. Il s'était présenté en opposant au candidat officiel du PS et avait constitué une liste d'union (il fut réintégré ensuite) après que Marie-Noëlle Lienemann avait « obtenu » des garanties sur le poste financier et le nom du responsable du budget. Tout cela a volé en éclats en quelques mois. Un rapport de la Chambre régionale des comptes a pointé des dysfonctionnements et des illégalités flagrantes. Le budget 2009 a été rejeté par une partie des membres de la majorité de gauche que le maire a démis de leurs fonctions d'adjoints. Puis la justice s'en est mêlée et voilà que M. Dalongeville est dans la panade. Lui et quelques amis proches qui l'auraient aidé à détourner des fonds publics. Il n'est pas le premier élu (et de Gauche !) à avoir des ennuis avec la justice. Dalongeville est jeune (36 ans) il a la tête comme un chou-fleur tellement elle a enflé depuis les élections et comme le pouvoir n'est pas un élément modérateur, il a confondu les caisses de la ville avec sa bourse personnelle malgré la vigilance des autorités de l'Etat.
Que ce Monsieur Dalongeville soit exclu du PS, c'est bien le moins que la fédération du Nord-Pas-de-Calais puisse faire. Elle doit aller plus loin encore en se constituant partie civile et se considérer comme diffamée par Dalongeville à qui elle doit demander des dommages et intérêts. Ces soi-disant hommes de Gauche qui mettent la main dans la caisse font du tort à la politique, à la Gauche et sont du pain bénit pour Marine Le Pen, conseillère municipale d'Hénin-Beaumont (Front national) qui considère même avoir une autoroute devant elle lors des prochaines élections municipales. Attention, aucune messe n'est jamais dite avant que la porte de l'église soit close. Marie-Noëlle Lienemann (photo) me paraît avoir toutes les qualités : intelligence, culture politique, probité, pour défaire celle qui doit succéder à papa à la tête du premier parti xénophobe de France.
1 commentaire:
Et dire que comme d'autres dissidents "victorieux" aux élections Municipales, Monsieur Dalongeville avait été réintégré au Parti Socialiste,lors du Congrès de Reims! Quel dommage pour le PS, que parfois la vanité de compter une ville "socialiste" de plus l'emporte sur le respect et la considération dus à des militants sincères !
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