Ayons une pensée pour les maires de l'agglomération Seine-Eure qui, à en ce 7 février, sont à Cherbourg, sur le chantier du Marité. A l'initiative de Jacques Laroche, président de l'Association des maires de la CASE, les volontaires (ils ont voté une subvention de 45 000 euros pour aider le groupement d'intérêt public mis en place pour gérer le voilier terre neuva, du moins ce qu'il en reste) ont pris la route, tôt le matin, pour La Manche et le radoub de Cherbourg. Là, le président Martin leur a expliqué quel beau rêve et quel magnifique investissement ils réalisaient en rénovant ce monument du patrimoine marin dont on ignore encore la date de remise à l'eau.
Le 13 mars, ceux qui le veulent, visiteront la déchetterie de Vironvay et à 18 heures, prendront leur repas sur place, à la Base Intermarché. Les conjoints et les adjoints sont évidemment invités même si une participation financière leur sera demandée.
Après l'assemblée générale (au Pré Saint-Germain ?) et «la visite d'usine du laboratoire Pasteur» (sic) les 5 et 6 septembre les attend un événement formidable. Grand voyage en direction de la Vendée et des chouanneries avec une « sortie-détente au Puy du Fou. » Sur le site de Tourisme-Océan on peut lire : «Evadez-vous au Grand Parc du Puy du Fou®, pour un séjour inoubliable ! Offrez-vous une respiration en pleine nature et laissez-vous étourdir dans un tourbillon de spectacles et d’animations à couper le souffle. Plongez au coeur de l’action et de l’émotion : revivez les jeux du cirque, les attaques Vikings, les tournois de chevalerie, les combats de mousquetaires, l’art ancestral de la fauconnerie …Avec des dizaines de divertissements de jour, ses grands spectacles de nuit, ses restaurants, et ses 45 hectares de nature, les journées du Puy du Fou sont riches en aventures et débordantes d’action.»
Quelle belle journée ce sera ! Parions que Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, président du conseil général de Vendée et ardent promoteur de, par exemple «la Bataille du Donjon» (notre photo) sera présent pour accueillir ses collègues élus de Seine-Eure. Que vont vivre ces élus ? Je vous le livre tel quel : « Si vous avez de la chance, vous serez peut-être choisis dans le public, habillés en Damoiseau ou Damoiselle et conduit dans la tribune de la Reine Isabeau, pour suivre le spectacle. Sinon, ne soyez pas déçu, d'où vous serez vous pourrez tout aussi bien suivre l'histoire d'Isabeau et de Guyon. Un bouffon va commencer par créer l'animation de part ses facéties, puis, soudain, s'élevant comme de la terre, une musique. Pour les cinéphiles, il sera aisé de reconnaître la bande originale du film "Le dernier des Mohicans". Envoûtante à souhait, elle annonce le début du spectacle... Nous sommes en 1429, la guerre fait rage entre les français et les anglais. Isabeau et Guyon vont se quitter, il part à la guerre. Les chevaliers du Puy du Fou s'avancent alors vers le public, portant haut et fier leur couleur et vont se livrer sous nos yeux, à de véritables joutes. Puis Isabeau et Guyon se lancent à leur tour, dans un véritable ballet d'adieu où le cheval mène la danse. On reste silencieux, c'est magnifique. Guyon part, mais les valeureux chevaliers reviennent et se livrent à des numéros d'acrobaties où le cheval et l'homme ne font qu'un tant l'harmonie est parfaite. On reste le souffle coupé. Mais les anglais arrivent avec leurs terribles machines de guerre, crachant des flammes. La bataille s'annonce terrible. Les lions affrontent la fleur de lys. Guyon ne reviendra pas..... Pour clôturer le spectacle, un magnifique lâcher de colombes vient survoler le public. Ah ! belle représentation que vous nous avez fait vivre là messieurs les chevaliers et belle Isabeau.»
Ah, quel dommage de ne pas adhérer à cette association des maires (il est vrai qu'il faut être maire) de ne pas être adjoints ou conjoints ou comptes-joints puisqu'il faudra (quand même) participer au voyage financièrement. Le prix par personne en demi-chambre double sur la base de 50 personnes mini dans un car est de 230 euros. Départ le 5 septembre à 6 heures devant la Maison commune. Plus on est de fous, plus on rit !
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