Dans une interview donnée à José Alcala, le maire de Louviers , candidat aux élections sénatoriales ce jour, 21 septembre, assure qu'au second tour, « il soutiendra Jean Louis Destans parce que c'est un homme capable de dépasser les clivages politiques pour l'action concrète et l'action concrète, il n'y a que cela qui m'intéresse. » Voilà qui est dit et clairement dit.
Bernard Kouchner n'a pas dit autre chose quand il a été nommé ministre des affaires étrangères. Il a dépassé les clivages politiques pour l'action concrète. Idem pour Fadela Amara, idem pour Jean-Pierre Jouyet, idem pour Martin Hirsch : l'action concrète est au-dessus des clivages, des idéologies, de la politique. L'action concrète justifie tout : les alliances contradictoires, les unions improbables, les accords contre nature.
En l'occurrence, et on ne peut que s'en féliciter, le maire de Louviers votera Destans au second tour. Il ne faut pas oublier qu'à Louviers, lors de sa visite, le président du conseil général candidat aux sénatoriales a été interpellé par Roland Liénard, premier adjoint et Achard de Préville, conseiller municipal majoritaire, et sommé de justifier le déroulement du second tour des cantonales alors que Jean Louis Destans était venu tenir une réunion publique en faveur du conseiller général sortant et que Gérard Silighini avait lu un message de soutien au même lors d'une réunion publique. Alors même que j'étais candidat PS soutenu par le PC local et la LCR.
Franck Martin rappelle qu'il est membre du Parti radical de gauche, qu'il a toujours été à gauche, une affirmation parfaitement contestable. Il suffisait de voir au soir de sa victoire municipale qui applaudissait et qui se félicitait de sa réélection. Le centre a voté Martin, en masse. Et le centre c'est la droite. Franck Martin est devenu un homme de centre-droit. Le mieux serait qu'il le reconnaisse. Et ne se contente pas de se réfugier derrière l'action concrète.
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