26 juin 2008

A un train de sénateur ?

La semaine n'a pas été très bonne pour le président de la CASE, maire de Louviers. Après le départ d'Alain Le Vern, mercredi soir, venu répondre aux questions des délégués de l'agglomération sur le dossier du « train », il parait que Franck Martin a piqué une grosse colère. La colère libératrice, la colère qui compense la frustration. Pendant le débat, il l'a reconnu lui-même (c'est un bon début) il n'a pas été bon donc frustré. Une psychanalyste de mes anciennes amies dirait que l'ambiguité de sa position l'a conduit à être confus, imprécis, finalement sur la défensive. On saura ce soir, s'il est en meilleure forme et s'il maintient les paroles peut-être imprudemment prononcées devant le président du conseil régional. Et puis, demain il y a séance de conseil municipal. Qui sait ce que les débats nous réservent ?

Dans La Dépêche d'aujourd'hui, Le maire de Louviers annonce qu'il a l'intention d'être candidat aux élections sénatoriales. Le plus « fidèle » allié-ami de Jean Louis Destans serait-il en train de tenter de torpiller la candidature du président socialiste du conseil général ou, comme d'habitude, va-t-il se retirer après avoir tenter de négocier, disons, des places sur la liste unique de la gauche aux régionales ? Ce n'est qu'une supposition. Quand on voit ce qui s'est passé aux législatives, on est en droit de s'interroger sur les mandats qui n'intéressent pas Franck Martin.
Candidat à tout : mairie, agglo, conseil général, législatives, sénatoriales, bientôt les régionales. Il y aura aussi les élections Européennes. Patientons. Adoptons un train de sénateur pour en savoir plus.

Une précision : dans La Dépêche, FM assure avoir demandé à rencontrer la section socialiste de Louviers. C'est vrai mais c'était bien avant les élections municipales et cantonales. En septembre-octobre 2007. Depuis, rien.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Mais que représente Franck Martin aujourd'hui ?

- N'a-t-il pas, seul, avec constance, détruit les assises de son pouvoir politique ?

- N'aurait'il pas intérêt à conserver de bonnes relations avec Jean-Louis Destans, en attendant les prochaines cantonales ? Sauf à prendre le risque de faire perdre la gauche, comme il l'a déjà fait lors des législatives en se présentant contre François Loncle.

- Peut-il faire autrement pour exister politiquement? Et la véritable question n'est elle pas de savoir si le PRG est, en 2008, toujours à gauche ?

Personnellement, j'ai toujours dénoncé en réunion de bureau national du PRG les dérives du président Jean-Michel Baylet, avant de me résoudre à quitter un parti à la ligne politique peu claire. Au cours de ces réunions, Franck Martin a toujours fait profil bas, comme d'autres élus-notables, se disant que les virevoltes politiques de leur président pouvaient toujours leur être utiles pour conserver et/ou cumuler les mandats, en jouant habilement d'un ersatz d'alliance avec le parti socialiste.

- Que reste-t-il au maire de Louviers comme "monnaie d'échange" à ses montages électoraux afin d'obtenir ce qu'il désire, pour lui et le tout dernier carré de fidèles ? Prétendre se présenter aux sénatoriales, pourquoi pas ? Mais chacun sait que les relations de Franck Martin avec les personnalités politiques, maires mais aussi et surtout grands électeurs, ne sont plus ce qu'elles étaient. Sauf lui peut-être...

Hélène Ledoux
Militante PS section d'Evreux
Ancienne secrétaire nationale PRG