Le projet de « désaménagement » du territoire, comme l'a bien dit le maire rolivalois, va toucher sévèrement les villes d'Evreux (BA 105) Vernon (LRBA) et Val-de-Reuil (Bassin d'essais des carènes). Comme par hasard, la capitale de l'Eure et la seconde ville du département ainsi que Val-de-Reuil, sont des communes dirigées par des socialistes. Marc Antoine Jamet a fustigé cette politique (l'annonce des mauvais nouvelles est programmée par le gouvernement après les sénatoriales) qui a trouvé des critiques avertis dans une tribune libre du Figaro rédigée par une vingtaine d'officiers généraux qui voient là « incohérence et amateurisme ». M. Jamet a ajouté : « En clair, c’est un vaste plan social qui se trame et l’on imagine ses conséquences sur le tissu économique local, sur les écoles, sur la vie même de la deuxième commune de l’Eure qui va voir disparaître un pôle de recherche de niveau mondial, malgré le rideau de fumée, arme secrète de la DGA. Pour Val-de-Reuil, il s’agit de renoncer définitivement à la venue du bassin de giration toujours localisé depuis un siècle à Paris, d’entériner la baisse du plan de charges qui accompagnera fatalement le renoncement au second porte-avions ou l’impossibilité de le construire avec la Grande-Bretagne, le retard du programme sous-marin Barracuda, de même que la division par deux du nombre de bâtiments mis à l’eau, notamment en ce qui concerne les frégates multi missions qui passent de17 à 11 au détour d’une page qui concerne Cherbourg auquel Toulon est décidément préféré. Sur l’avenir de la BA 105, il règne un épais brouillard qui n’est guère propice au décollage puisqu’il est clair que les A400 militarisés qui transporteront nos troupes seront basés entre Orléans et Bourges, avec les AWACS qui leur donnent des yeux et les ravitailleurs en vol qui leur donnent des ailes. »
Marc-Antoine Jamet a conclu : « La réalité est la suivante. Au mépris de l’armée et de ses salariés, sans concertation, ni information, on a organisé l’aspect militaire, dans le département de l’Eure, du dépôt de bilan de la maison France, conséquence logique du « vide des caisses », si on parle comme l’Elysée, ou d’un « Etat en faillite » si on parle comme Matignon. Les Eurois s’en souviendront. »
Ajoutons qu'aucune concertation n'a été engagée avec les élus régionaux ou départementaux. Il en va du Livre blanc de la défense comme de la réforme de la carte judiciaire. On passe au-dessus de la tête des élus (et donc des populations) on matraque les villes de gauche qu'on accuse ensuite d'être responsables de tout ce gâchis humain et matériel.
Marc-Antoine Jamet a conclu : « La réalité est la suivante. Au mépris de l’armée et de ses salariés, sans concertation, ni information, on a organisé l’aspect militaire, dans le département de l’Eure, du dépôt de bilan de la maison France, conséquence logique du « vide des caisses », si on parle comme l’Elysée, ou d’un « Etat en faillite » si on parle comme Matignon. Les Eurois s’en souviendront. »
Ajoutons qu'aucune concertation n'a été engagée avec les élus régionaux ou départementaux. Il en va du Livre blanc de la défense comme de la réforme de la carte judiciaire. On passe au-dessus de la tête des élus (et donc des populations) on matraque les villes de gauche qu'on accuse ensuite d'être responsables de tout ce gâchis humain et matériel.
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