Notre photo : Fontaine de Marcel Duchamp. Cette œuvre de 1917 est décisive pour l'avenir de l'art contemporain.
Ça lui pendait au nez. Le juge d'instruction qui a mis en examen Noël Forgeard, ancien président d'EADS, pour délit d'initié, l'a tout de même laissé en liberté. M. Forgeard ne fréquentera pas le quartier VIP de la prison de la Santé à Paris et c'est tant mieux pour lui. Pensons tout de même aux jeunes délinquants ou aux délinquants récidivistes qui, eux, se retrouvent vite fait derrière les barreaux, certains pour de vraies raisons, d'autres pour avoir eu la malchance d'être victime d'une loi sur la récidive ou (et) pour avoir eu celle d'être issu d'un milieu social défavorisé. Un médecin de grand renom à Louviers (et ancien maire) avait coutume de dire : « il aura le choix entre une névrose ou la délinquance ».
Noël Forgeard n'est pas issu d'un milieu dit défavorisé. Il a visiblement choisi l'appât du gain même si la présomption d'innocence doit lui profiter. Il parait que chez EADS c'est la trouille généralisée. Tous ceux qui étaient au courant des problèmes de fils électriques et de non compatibilité de logiciels entre l'Allemagne et la France entraînant des retards pour l'A 380 et la chute prévisible des cours de bourse (et qui ont vendu leurs stocks options avant cette dernière) ont du souci à se faire.
Cet argent trop vite et trop mal gagné n'est, après tout, que le produit du travail des milliers de salariés (cadres, employés, ouvriers, agents de maîtrise) qui font la richesse des entreprises. Le temps n'est pas encore venu où l'on pourra se passer de mains et de matière grise. Tout le monde ne s'appelle pas Marcel Duchamp. L'A 380 n'est pas un ready made (1).
(1) Magnifique émission sur France 5 jeudi soir avec « Visite au musée. »
Noël Forgeard n'est pas issu d'un milieu dit défavorisé. Il a visiblement choisi l'appât du gain même si la présomption d'innocence doit lui profiter. Il parait que chez EADS c'est la trouille généralisée. Tous ceux qui étaient au courant des problèmes de fils électriques et de non compatibilité de logiciels entre l'Allemagne et la France entraînant des retards pour l'A 380 et la chute prévisible des cours de bourse (et qui ont vendu leurs stocks options avant cette dernière) ont du souci à se faire.
Cet argent trop vite et trop mal gagné n'est, après tout, que le produit du travail des milliers de salariés (cadres, employés, ouvriers, agents de maîtrise) qui font la richesse des entreprises. Le temps n'est pas encore venu où l'on pourra se passer de mains et de matière grise. Tout le monde ne s'appelle pas Marcel Duchamp. L'A 380 n'est pas un ready made (1).
(1) Magnifique émission sur France 5 jeudi soir avec « Visite au musée. »
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