La palme d'or ! Il fallait voir les visages épanouis des enfants noirs, blancs, jaunes, des producteurs, des distributeurs, du réalisateur Laurent Cantet quand Sean Penn, le président du jury du 61e festival de Cannes a annoncé qu'à l'unanimité, ce dernier avait décidé d'attribuer la palme d'or à « Entre les murs », un film ô combien actuel.
Les rapports d'une classe et de leur professeur sont le thème de base du film. On peut imaginer que la poésie, l'humour, le désespoir et aussi la foi en l'avenir ont composé le monde de Laurent Cantet qui s'est inspiré, soyons honnête, d'un livre sorti récemment. Ces rapports entre maître et élèves sont analysés et disséqués depuis que le monde est monde. La transmission du savoir est une des valeurs les plus fondamentales d'une société démocratique. Il importe évidemment que les enseignants soient disponibles, curieux, ouverts au monde et que leurs connaissances théoriques indispensables se mêlent à une affinité j'allais dire naturelle avec les enfants. Enfants des champs, enfants des villes, enfants bourgeois, enfants des quartiers, Zone d'éducation prioritaire, une classe d'âge au bac, la formation tout au long de la vie…Le vrai enseignant fait le pari que jamais, jamais rien n'est perdu. Qu'il n'existe pas de déterminisme social ou, pire, biologique, qui empêcherait tel ou telle enfant de progresser dans le savoir et dans sa relation aux autres.
Le jury de Cannes avait prévenu, notamment Sean Penn, que la Palme d'or irait à un film inscrit dans la société. Avec des questions de société. Il a considéré que le cinéma, art majeur s'il en est, doit apporter sa pierre aux interrogations qui tarabustent les gouvernants, les enseignants, les élèves et évidemment, leurs parents. M. Darcos, Mme Albanel (présente dans la salle) ont dû apprécier que la palme d'or du meilleur acteur masculin ait été attribuée à un acteur espagnol interprétant Che Guevara et que cet acteur lui ait dédié sa palme.
Quant à Catherine Deneuve et Clint Eastwood, leur prix spécial récompense une vie consacrée au cinéma, devant la caméra pour l'une et devant-derrière pour l'autre. Des grands.
Les rapports d'une classe et de leur professeur sont le thème de base du film. On peut imaginer que la poésie, l'humour, le désespoir et aussi la foi en l'avenir ont composé le monde de Laurent Cantet qui s'est inspiré, soyons honnête, d'un livre sorti récemment. Ces rapports entre maître et élèves sont analysés et disséqués depuis que le monde est monde. La transmission du savoir est une des valeurs les plus fondamentales d'une société démocratique. Il importe évidemment que les enseignants soient disponibles, curieux, ouverts au monde et que leurs connaissances théoriques indispensables se mêlent à une affinité j'allais dire naturelle avec les enfants. Enfants des champs, enfants des villes, enfants bourgeois, enfants des quartiers, Zone d'éducation prioritaire, une classe d'âge au bac, la formation tout au long de la vie…Le vrai enseignant fait le pari que jamais, jamais rien n'est perdu. Qu'il n'existe pas de déterminisme social ou, pire, biologique, qui empêcherait tel ou telle enfant de progresser dans le savoir et dans sa relation aux autres.
Le jury de Cannes avait prévenu, notamment Sean Penn, que la Palme d'or irait à un film inscrit dans la société. Avec des questions de société. Il a considéré que le cinéma, art majeur s'il en est, doit apporter sa pierre aux interrogations qui tarabustent les gouvernants, les enseignants, les élèves et évidemment, leurs parents. M. Darcos, Mme Albanel (présente dans la salle) ont dû apprécier que la palme d'or du meilleur acteur masculin ait été attribuée à un acteur espagnol interprétant Che Guevara et que cet acteur lui ait dédié sa palme.
Quant à Catherine Deneuve et Clint Eastwood, leur prix spécial récompense une vie consacrée au cinéma, devant la caméra pour l'une et devant-derrière pour l'autre. Des grands.
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