24 juillet 2009

L'enquête préliminaire sur les comptes de M. Dray démontre qu'il avait de gros besoins

L'enquête préliminaire consacrée aux « arrangements » financiers de M. Julien Dray, député de l'Essonne, et rendue publique sur les sites du Monde et de Médiapart (1) sont terribles. Terribles pour M. Dray lui-même et terribles pour l'image du Parti socialiste.
Julien Dray aura beau déclarer à tout bout de champ « qu'il justifiera toutes les sommes versées sur ses comptes et toutes ses dépenses au centime près » il faudra bien qu'il explique les cheminements tortueux des sommes provenant de comptes associatifs tels que SOS racisme ou Les parrains de SOS racisme et l'usage qu'il en fit. Le train de vie de M. Dray, amoureux des belles montres et des stylos Montblanc, n'est pas un train de vie ordinaire. Il s'agit d'un d'un train de vie TGV (très grande valeur) qui s'accorde mal avec l'idée qu'on se fait d'un élu de Gauche normalement sensible à la valeur de l'argent plus qu'à l'accumulation de richesses.

Terribles pour l'image du Parti socialiste. M. Dray a été proche de Ségolène Royal — ce qu'apparemment il regrette — il a aussi été porte-parole du PS (avec un succès mitigé) souvent brocardé au Grand journal de Canal Plus et dans la presse quotidienne. Il est toujours député et ne se prive pas, comme il l'a fait ces derniers jours, pour balancer dans les cordes une Martine Aubry fragilisée voire friable qui n'a pas besoin de coups de pied de l'âne. A travers les frasques de M. Dray, c'est tout le PS qui est atteint, du sommet à la base. Comment défendre de tels comportements même si un auteur de commentaire m'a fait remarquer que la présomption d'innocence devait jouer en faveur de M. Dray. Le contenu de l'enquête préliminaire (qui exclut tout financement politique) porte à croire que M. Dray n'a pas les mains tout à fait propres et que, sauf attitude contraire du parquet et classement sans suite, il pourrait bien avoir à en répondre devant un tribunal correctionnel. De 2005 à 2008, deux millions d'euros ont transité sur les comptes de M. Dray. Une somme coquette pour de gros besoins. Et une grosse faim.
(1) http://www.lemonde.fr/ - et http://www.mediapart.fr/

23 juillet 2009

Travail du dimanche, un pas de plus vers la déréglementation

En adoptant de façon conforme le texte de l'Assemblée nationale sur le travail dominical, le Sénat vient de rendre officielle l'adoption d'une nouvelle déréglementation du droit du travail. Il s'agit d'une aggravation manifeste de la situation des salariés dans la mesure où ce qui était exceptionnel et donnait lieu à un traitement compensatoire, en salaire et en jours de récupération, pourra devenir normal et ne justifiera aucun traitement supplémentaire dans certains cas. Ainsi, l'égalité de traitement des personnes, selon qu'elles seront employées dans ces lieux dits « périmètres d'usage de consommation exceptionnel » (PUCE) à Paris, Lille et Marseille, ou dans des lieux simplement « touristiques », ne sera pas respectée. Il s'agit bien d'une rupture manifestement au seul profit des employeurs.
De plus, la différence de caractérisation des lieux d'exercice reste fragile. Paris est un PUCE, mais aussi une importante zone touristique... La conséquence prévisible est simple : au fur et à mesure des envies de faire du chiffre d'affaires ou des besoins de se battre contre la concurrence, il y aura de plus en plus de zones sans avantages pour les salariés.
Sans profit réel pour l’emploi ou la croissance, cette mesure porte atteinte, en revanche, à la vie sociale et familiale des salariés. Travailler plus pour gagner plus, disait-il ? C'était une illusion, et aujourd'hui, c'est clairement un mensonge.
(communiqué de la Ligue des droits de l'homme)

Les députés du goupe socialiste se fâchent : « maintenant, ça suffit ! »

Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale a publié le communiqué suivant : « Le travail du dimanche, la loi Hadopi, le délit de solidarité, la privatisation de la poste, les fermetures d’usines qui s’enchaînent, l’éducation nationale paupérisée, le droit à la santé bafoué, les libertés menacées les unes après les autres…Le groupe des députés socialistes est de tous les combats. L’adversaire est de taille. Il maîtrise toutes les communications. Il passe en force sur tous les dossiers, il méprise les droits fondamentaux. Il n’est pas une annonce présidentielle, il n’est pas un projet de loi qui n’ait reçu son alternative de la part des députes socialistes. Le travail accompli est considérable.

Non les députés socialistes ne se trompent ni de combat, ni d’adversaire. Non ! le groupe des députés socialistes ne cautionnera pas dans son camps l’hallali du matin et les torpillages du soir contre notre Parti. Non le groupe des députés socialistes n’accepte pas les « bourreaux des pleurs », ceux qui font du suicide collectif leur prière de tous les jours.

Maintenant ça suffit ! Chacun est libre de son expression, de son ambition, de l’épanouissement de son talent. Mais pas sur le dos de ses propres amis, pas sur le dos de nos concitoyens qui doivent pouvoir adhérer à un véritable changement de politique. Nous avons le devoir d’être sincèrement et collectivement au rendez-vous de leurs espérances. Chacun doit se souvenir qu’il doit son élection à la confiance des militants du Parti socialiste et de ses électeurs. Halte au feu ! Notre combat collectif mérite mieux que les extravagances et le manque de sang-froid. Notre combat doit être mené à gauche avec fierté, la tête haute et en dehors des cimetières. Les Français peuvent compter sur les députés socialistes. »

(photo de Manuel Valls l'un des dirigeants les plus critiques)

22 juillet 2009

Deux professionnels sur trois ne répercutent pas la baisse de la TVA sur la restauration

Christine Lagarde est en colère. Est-ce feint ? Est-ce sincère ? La ministre de l'économie n'accepte pas que deux restaurateurs sur trois aient (pour l'instant) refusé de répercuter dans leurs prix la baisse de la TVA de 19,6 % à 5,5 %. Il fallait s'y attendre. Malgré les belles promesses des syndicats de la profession qui allaient embaucher, diminuer les prix, investir, on s'aperçoit que cette baisse sert, surtout, à augmenter les marges. Cette tromperie choque la ministre qui cherche une parade pour obliger les professionnels de la restauration à respecter leurs engagements. Mais cette parade ne va pas être simple à mettre en œuvre. On parle de contrôles…
Dans cette affaire de TVA, la Gauche avait annoncé la couleur. Connaissant les tendances majoritaires des professionnels, elle avait souhaité un cadre strict, réglementé, contraignant pour que la baisse de la TVA profite aussi aux consommateurs. La Droite a crié à la bureaucratie et à l'excès d'administration. On voit le résultat. Mais au fond, je pense que M. Sarkozy savait ce qui allait arriver. Il soigne un électorat qui lui était pourtant déjà acquis. Où est le bénéfice ? Dans la poche des professionnels de la restauration…

21 juillet 2009

Philippe Dereuder succède à Jacques Falguières à la tête de la Scène nationale

« Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Michel Champredon, maire d'Evreux et Franck Martin, maire de Louviers, en accord avec le conseil général de l'Eure et le conseil régional Haute-Normandie, ont validé la proposition de nommer Philippe Dereuder à la direction de la scène nationale d'Evreux-Louviers, faite par le jury qui s'est réuni le 1er juillet 2009.
Après un parcours professionnel en Nord-Pas-de-Calais, notamment à la tête du printemps culturel du Valenciennois, Philippe Dereuder a dirigé La Faïencerie à Creil dont il a fait l'une des premières Scènes conventionnées pour le théâtre et la danse contemporaine. A Cahors, qu'il a rejoint en 2005, il a également obtenu pour Dionysos le statut de scène conventionnée autour d'un projet de coopération internationale. »
Paris le 21 juillet 2009
(photo La Dépêche)

HADOPI 2 joue la montre…jusqu'en septembre

Frédéric Mitterrand n'aura pas eu plus de chance que Christine Albanel. L'examen de la loi HADOPI 2 sur le téléchargement illégal qui devait être votée ce matin par l'Assemblée nationale est reporté au mois de septembre. L'absence d'une majorité de députés UMP-NC a interdit que les amendements présentés par le PS soient examinés…et il y en avait quelques centaines.
Le Président de la République avait rendu Christine Albanel responsable du fiasco législatif de cette fameuse loi censurée par le Conseil constitutionnel et qui, dans sa seconde version, ne présente toujours pas d'intérêt. Comme, in fine, ce sont les juges judiciaires qui devront estimer et infliger les peines aux téléchargeurs illégaux, on ne voit plus très bien quel sera le rôle de cette nouvelle instance. Peut-être cette nouvelle haute autorité permettra-t-elle de recaser des battus du suffrage universel ou de caser des copains ?
Une fois encore, on peut dire merci au groupe socialiste de l'Assemblée nationale qui aura réussi, par deux fois, à empêcher un vote bâclé et donc l'approbation d'un texte très discutable.

« Non, le PS ne va pas mourir » par Gérard Filoche

« Le PS doit disparaître, il faut dissoudre » (le JDD), le PS « en danger de mort » (Valls dans l’Express), « Valls enfonce le clou », (le JDD) « Après Valls la charge de Montebourg » (Le Parisien), « Gâchis de personnalités » (Le Figaro) Dray charge Aubry » (L’Express) « l’impuissance et l’amateurisme » de Martine Aubry (Le Monde) « gardienne d’une maison morte » (TF1) « Le parti socialiste à l’agonie » (Le Temps), PS, Dray, BHL ? week-end sanglant » (Agora Vox), PS la déroute ? (Débats actualité française) « l’impasse du PS » (Inrocks) Valls encore : « Aubry m’a fait du mal » (JDD), « Julien Dray se range à l'avis d'EL DIA, Aubry est une gourde... » (El dia de la republica - Satire)… « La crise de gouvernance au Parti socialiste tourne à la farce » (Le Monde encore !) « Le PS passera-t-il l'été ? » (nouvelobs.com) « Delanoë: " Il ya besoin d'ordre au PS » (le JDD.fr)…
Il y a 211 articles comme ceux là sur Google actualité… si le mot « matraquage » et le mot « propagande » veulent dire quelque chose, c’est bien devant ce spectacle odieux. Il ne manque qu’un sondage d’ Opinions Way commandé par Buisson à l’Elysée et démenti par Guéant.
Comment peut-on ne pas donner la parole à la gauche de ce parti, en fait majoritaire à Reims, qui s’arqueboute pour le défendre contre tous les oiseaux de proie ? Comment ignorer que ce parti qui dirige 61 % des départements, 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, est en fait le plus grand parti de France ? Il est le cœur de la gauche sans laquelle celle-ci ne peut gagner.
Sarkozy qui mène chaque jour à fond une « contre-révolution blanche » dans ce pays contre tous les droits sociaux, contre les salaires, dans le seul intérêt d’une minorité de 1 à 2 % de super privilégiés, Sarkzoy fauteur de crise et de chômage, 2000 chômeurs par jour, organise cette super campagne de dénigrement, de folie caricaturale.
Car les grands médias aux ordres de la pensée unique, dans ce pays, disons essentiellement le cercle TF1- Le Figaro, impriment le tempo aux autres, Le Monde – Le Parisien – le JDD – Libération, qui martèlent de façon incroyable les mêmes thèmes de bourrage de crâne.
Non le PS n’est pas mort et il ne va pas mourir, il peut éviter de se rendre à ce que tous ces gens exigent de lui, une rupture d’avec la gauche, et une alliance avec le Modem. Car c’est ça et seulement cela qui serait mortel ! On l’a vu à Aix, ce « week-end » sanglant, l’alliance genre Modem, Verts recentrés, PS social libéralisé conduit à coup sûr à la défaite, elle contracte les voix de gauche et fait le jeu de la droite.
Alors quand Valls, Julien Dray, BHL, Moscovici mènent campagne pour une pareille alliance, toute la droite médiatique fait chorus : que le PS fasse cela sinon on le bousille, que le PS renonce à l’alliance à gauche, sinon on le détruit ! La violence de cette offensive vient de ce qu’ils veulent faire cèder Martine Aubry. La violence de cette offensive vient de ce que toutes les forces de la gauche ne relèvent pas le défi de l’unité ! Ils veulent faire craquer le PS de peur qu’il ne ressuscite la seule alternative digne de ce nom dans ce pays : l’unité de toute la gauche, contre toute la droite !
Lisez les bien, ils convergent tous sur ce point.
Dés qu’on a compris cela, on comprend que ce n’est pas « d’ordre » ou de « discipline » dont a surtout besoin le PS, que ses problèmes ne relèvent ni de l’impuissance, ni de l’amateurisme, mais d’un choix à assumer courageusement aller à gauche, s’unir à la gauche, défendre avec elle la rupture avec le sarkozysme, défendre 35, 60, 1600. 35 h. Retraite à 60 ans ; Smic à 1600 euros. Un plafond pour les revenus à 20 fois le Smic. Une économie mixte ou les services publics l’emportent sur la gabegie de la finance et des banqueroutiers. Redistribuer les richesses tout de suite pour sortir de la crise, contre tous ceux du Fouquet’s, contre les 500 familles, contre les insupportables profits de la caste dominante. Nous sommes des dizaines de milliers de militants dans le PS qui voulons cette issue : à gauche !
Gérard Filoche, le 20 juillet 2009


20 juillet 2009

Des torrents de larmes de crocodile…

Alain Le Vern avec Guillaume Pépy, le président de la SNCF. (photo JCH)
La droite prend en pitié le Parti socialiste. Morano, Guéant et compagnie. Pauvre PS qui n'est même plus une alternative. Avec qui allons-nous débattre ? C'est terrible. Il n'y a plus personne. Que des fantômes. Bernard Henri-Lévy, l'ancien-nouveau philosophe, annonce la mort du PS ! Julien Dray, oubliant un instant son dossier tracfin, fustige l'amateurisme et la crise d'autorité de Martine Aubry. N'en jetez plus. Trop de compassion tue la passion.
Valls avait ouvert le bal, Montebourg repris le refrain, Moscovici récité deux Ave et trois Pater. Dans ce concert de reproches et d'agressions verbales, sur fond de prise de pouvoir et d'ambitions personnelles (légitimes bien que précoces pour 2012) les militants de base rongent leur frein et les électeurs d'Aix-en-Provence réélisent une maire UMP despote avec 50,20 % des suffrages et quelques tracts diffamatoires au compteur.
Le PS connaît une passe difficile. Elle lasse car elle dure. Depuis 2002 et le départ en fanfare de yo-yo, l'horizon ne s'éclaire pas. Le PS vit une période glaciaire avec une nuit permanente et une bougie pour s'éclairer. De quelque côté qu'ils se tournent, les socialistes sont snobés. Ils auraient dû profiter de la crise, elle leur coûte. Ils auraient dû gagner les Européennes, ce fut la débâcle. Ils proposent une maison commune, on leur répond « allez vous faire foutre ». Depuis le temps qu'ils attendaient ce moment, les petits partis jubilent. Ils ont tort. L'avenir exige un parti socialiste fort, puissant, solidement arrimé à des convictions et des valeurs de Gauche. Et tant pis si la France est de droite. Il faut savoir attendre.
Pas la peine de se voiler la face, les temps sont durs et vont l'être encore plus. 2012 s'annonce périlleux. Mais avant, nous vivrons les régionales. En Haute-Normandie, Alain Le Vern et son équipe n'ont pas démérité : lycées neufs ou rénovés, équipements sportifs, culturels, nouveaux trains, réseau de transport, contrats d'agglomérations, travail commun avec les départements 27 et 76 (1) reprise des ATOS (ouvriers et personnels techniques des lycées) sans heurts, développement durable (2), majorité de gauche solidaire ou à peu près. La situation financière de la région est bonne. Les haut-normands auraient tort de changer une équipe qui gagne.
(1) 27 et 76…des symboles en voie de disparition.
(2) gros litiges avec les Verts : la centrale nucléaire EPR et les autoroutes.

Sondages élyséens : Delphine Batho exige une commission d'enquête parlementaire

La commission d'enquête parlementaire exigée par Delphine Batho, député PS des Deux-Sèvres, est plus que justifiée. Le rapport de la Cour des comptes sur les finances de l'Elysée remarque, à juste titre, que les enquêtes d'opinion commandées par la présidence de la République passent par un cabinet présidé par un ancien de Minute proche de M. Sarkozy, et se retrouvent dans la presse, le Figaro et LCI, comme par hasard. Qui paie ? Le contribuable. La Cour conteste cette façon de faire et Delphine Batho n'a pas manqué de faire remarquer que cette manipulation ressemble étrangement à une manœuvre politicienne destinée à façonner une image de la majorité très orientée.
Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, a faire rire tous les journalistes, hier, en déclarant sur une chaine de radio que le hasard a voulu que les sondages soient commandés en même temps par l'Elysée et les médias concernés. Les journalistes du Figaro ont ri jaune, eux, en apprenant qu'ils étaient instrumentalisés et qu'Etienne Mougeotte, le directeur du grand quotidien (de droite) n'allait rien changer à ses pratiques.
En fait, il va être contraint de modifier son attitude. Car les sondages d'Opinion-Way vont, dorénavant, être suspects voire douteux. Déjà, au cours de la campagne présidentielle, Ségolène Royal s'était élevée avec vigueur contre certaines informations émanant de cet institut. On a aujourd'hui la preuve que les pratiques condamnables se sont poursuivies depuis l'élection de M. Sarkozy. Hervé Le Tellier dans son billet de verre a trouvé la bonne formule : « Le président confie à un cabinet ami le soin de commander à une société amie les sondages qu'il donne à la presse amie. On peut critiquer, mais c'est quand même beau, l'amitié. »

19 juillet 2009

Tom Watson, 59 ans, en tête du British Open de Golf !

L'accueil et le practice du golf de Léry-Poses (notre photo JCH) ont été refaits. Le golf du Vaudreuil change grâce aux efforts de Jean-Claude Forestier.
Tom Watson, 59 ans, golfeur, a gagné cinq British Open et plusieurs autres tournois dits majeurs. Il est en tête après le troisième tour du tournoi disputé sur le parcours de Turnberry en Ecosse. C'est en soi exceptionnel car Tom Watson a contre lui : lui-même, le parcours et quelques joueurs d'un très grand talent qui, en ce dimanche de quatrième tour final, sont partis à la chasse du leader.
Pourquoi parler de golf sur ce blog ? Pour casser la patte d'un canard. Le golf n'est plus un sport réservé à une élite financière. Grâce aux efforts des collectivités locales, les golfs publics accueillent des joueurs et des joueuses de toutes les conditions sociales, de tous les âges. Dans l'Eure les golfs de Léry-Poses et d'Evreux sont des golfs publics. Il existe également des golfs privés dont Le Vaudreuil et le Champ de Bataille sont les principaux parcours tous très fréquentés.
Le golf, un sport ? Bien évidemment. Pour le pratiquer avec un certain plaisir, il faut acquérir une certaine technique et accepter l'échec. Il s'agit d'un sport britannique. Cela veut tout dire. Il allie le rythme, la puissance, la patience, le calme. Et aussi la nécessité d'un entretien physique régulier.
Comment un homme de 59 ans peut-il rivaliser avec des joueurs trois moins âgés que lui ? Tout simplement en pratiquant un jeu simple, acquis, persévérant. Tom Watson assure qu'il n'a jamais pris autant de plaisir à jouer que pendant ce tournoi, l'un des quatre plus importants au monde ! Aujourd'hui, privilège de leader, il jouera dans la dernière partie (à partir de 15 heures sur Canal Plus sport) et connaîtra ainsi les scores de ses adversaires. Il jouera avec Ross Fischer, un britannique au jeu ample et qui maîtrise tous les coups importants de ce sport que je vous incite à découvrir si ce n'est déjà fait. Osez vous présenter aux accueils, osez demander à taper dans la petite balle blanche, ne vous découragez pas, persévérez. On joue comme on est. Au golf comme ailleurs.