Jean-Michel Apathie a
raconté comment un « journaliste » sans nom l’avait interpellé au coin d’une
rue pour le traiter de menteur et de « journaliste au service de l’argent et du
pouvoir ». Désireux de conserver l’anonymat , il est fort probable que ce soi
disant homme de presse ne soit autre que Marc Rylewski (1), un soutien des
Gilets jaunes qui l’ont adoubé depuis des semaines.
Marc Rylewski vole de ses
propres ailes et si les gilets jaunes ne jurent que par lui, il ne faut pas se
tromper. Marc Rylewski n’a ni carte de presse ni qualités pour se présenter
comme journaliste. Disons qu’il joue les journalistes au service des causes
qu’il défend…comme le feraient donc ceux et celles qu’il assimile au
pouvoir ! Il s’agit d’un reporter-cameraman « irresponsable » au sens
plein du droit qui ne respecte en rien les règles que se fixent des
professionnels dignes de ce nom.
Les « informations » qu’il
diffuse sont brutes de décoffrage, sans contexte, sans analyse, sans mise en
perspective et surtout sans qu’elles puissent répondre aux questions
fondamentales : qui, quoi, quand, où ? Pourquoi, comment ? Ce Marc
Rylewski est évidemment libre de ses opinions sauf s’il commet un délit réprimé
par la loi.
Jean-Michel Apathie, au ton
grave, considère que la haine diffusée par Marc Rylewski et celle des gilets
jaunes violents, nous conduit au bord de la guerre civile. Il exagère sans
doute mais on aurait tort de ne pas s’inquiéter de ces amateurs de fausses
nouvelles et de complots, eux qui n’hésitent pas à populariser la quenelle de
Dieudonné, signe de ralliement des antisémites. Il y a du facho là-dessous et
le soutien de Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, ne préjuge rien de
bon.
(1) Source Le Figaro.
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