12 janvier 2019

Les « faux » journalistes n'ont aucune crédibilité


Jean-Michel Apathie a raconté comment un « journaliste » sans nom l’avait interpellé au coin d’une rue pour le traiter de menteur et de « journaliste au service de l’argent et du pouvoir ». Désireux de conserver l’anonymat , il est fort probable que ce soi disant homme de presse ne soit autre que Marc Rylewski (1), un soutien des Gilets jaunes qui l’ont adoubé depuis des semaines.

Marc Rylewski vole de ses propres ailes et si les gilets jaunes ne jurent que par lui, il ne faut pas se tromper. Marc Rylewski n’a ni carte de presse ni qualités pour se présenter comme journaliste. Disons qu’il joue les journalistes au service des causes qu’il défend…comme le feraient donc ceux et celles qu’il assimile au pouvoir ! Il s’agit d’un reporter-cameraman « irresponsable » au sens plein du droit qui ne respecte en rien les règles que se fixent des professionnels dignes de ce nom.

Les « informations » qu’il diffuse sont brutes de décoffrage, sans contexte, sans analyse, sans mise en perspective et surtout sans qu’elles puissent répondre aux questions fondamentales : qui, quoi, quand, où ? Pourquoi, comment ? Ce Marc Rylewski est évidemment libre de ses opinions sauf s’il commet un délit réprimé par la loi.

Jean-Michel Apathie, au ton grave, considère que la haine diffusée par Marc Rylewski et celle des gilets jaunes violents, nous conduit au bord de la guerre civile. Il exagère sans doute mais on aurait tort de ne pas s’inquiéter de ces amateurs de fausses nouvelles et de complots, eux qui n’hésitent pas à populariser la quenelle de Dieudonné, signe de ralliement des antisémites. Il y a du facho là-dessous et le soutien de Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, ne préjuge rien de bon.
(1) Source Le Figaro.

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