10 mars 2017

« Chambres à gaz et nez crochu » : des adversaires d'Emmanuel Macron se surpassent dans l'abject


Les Républicains (LR) portent très mal leur nom. La preuve ? Une caricature (voir ci-dessous) publiée sur leur site représentant Emmanuel Macron en haut de forme avec faucille et cigare dans la main, le nez crochu, entouré des portraits de ceux et celles qui le soutiennent. Et cela le jour même où Vincent Peillon, ancien ministre de Gauche, s’est permis une allusion infecte en comparant le mouvement « en Marche »…et l’UMPS…et Marine Le Pen…et les chambres à gaz. Il serait souhaitable que l’ancien candidat à la primaire socialiste explicite son propos et clarifie cette association d’idées dont on ne comprend ni le contexte ni la finalité. A moins que cette saillie ait été motivée par quelque dérapage inconscient, de toute façon coupable de la part d’un homme politique que, jusqu’aujourd’hui, j’estimais.

Des Républicains…bien peu républicains.
Quant aux fameux républicains, face au tollé et aux remarques nombreuses des internautes, ils se sont résolus à modifier leur caricature en supprimant l’objet du délit (l’antisémitisme étant évident) et en remplaçant l’homme au cigare par une photo d’Emmanuel Macron. Évidemment, l’effet n’est pas aussi explosif qu’espéré avec le premier mouvement. Tout de même, qu’une idée pareille ait germé dans un esprit forcément collectif ne laisse pas d’inquiéter sur la réalité des hommes (et peut-être des femmes) qui entourent François Fillon.

Il est déplorable de constater que les Républicains d’un côté et Vincent Peillon de l’autre (j’ose espérer que Benoît Hamon ne cautionne pas les propos de ce dernier) face aux sondages négatifs et permanents — mais rien n’est définitif et une campagne sert à éclairer l’opinion publique voire à modifier ses points de vue — se livrent à des bassesses quelque peu surprenantes dans une période dont ils ne maîtrisent plus le tempo. Les animateurs du mouvement « En marche » crient au scandale et ils ont raison. Le programme d’Emmanuel Macron peut et doit être critiqué, ausculté, discuté. Nul besoin de chambres à gaz ni de nez crochu de sinistre mémoire. 

Aucun commentaire: