Le communiqué :
« Au terme d’un débat long et passablement idéologisé, les sénateurs ont
adopté la proposition de loi visant à l’ancrage territorial de l’alimentation.
Cette adoption s’est faite au détriment de son contenu, les sénateurs ayant
adopté un amendement supprimant l’objectif de 20% d’aliments issus de l’agriculture
biologique introduits en restauration collective publique d’ici à 2020 !
Au terme d’un débat
long et passablement idéologisé, les sénateurs ont adopté la proposition de loi
visant à l’ancrage territorial de l’alimentation. Cette adoption s’est faite au
détriment de son contenu, les sénateurs ayant adopté un amendement supprimant l’objectif
de 20% d’aliments issus de l’agriculture biologique introduits en restauration
collective publique d’ici à 2020.
Agir pour l’Environnement regrette qu’une majorité de sénateurs rejette un
objectif de bon sens qui aurait permis d’introduire, en restauration
collective, une alimentation qui préserve la santé et l’environnement tout en
redonnant du sens à l’agriculture.
Après l’abandon de toute interdiction totale en 2020 des insecticides néonicotinoïdes,
la validation de la poubelle nucléaire de Bure et la suppression de l’objectif
de 20% de bio en restauration collective, le Sénat redevient ce qu’il n’a
jamais cessé d’être : le haut lieu du « destructivisme ».
Agir pour l’Environnement appelle le gouvernement à inscrire rapidement, en
seconde lecture, cette proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée
nationale afin de réintroduire l’objectif de 20% d’aliments biologiques en
restauration collective.
Chaque année, ce sont plus de trois milliards de repas qui sont servis en
restauration collective dans 76 000 restaurants. La bio ne représente
pourtant qu’à peine 2,4% des achats alimentaires en restauration collective.
Selon un sondage IFOP commandé par Agir pour l’Environnement, 76% des personnes
interrogées se déclarent favorables à l’introduction d’aliments biologiques en
restauration collective. »
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