Nicolas Sarkozy devant une
commission de son parti dont les membres évoquaient la situation de
l’Europe : « Nous sommes du même
continent. Et puis-je vous dire une chose, j'espère sans choquer personne ?
Quand je suis en Asie, si vous saviez comme je me sens Européen... Quand je suis en Angleterre, si vous saviez comme je me
sens Français... Et quand je suis dans les territoires et les provinces de France, si vous saviez comme je me
sens Parisien ! », a-t-il déclaré en conclusion
de son discours.
Voilà un homme qui, en une phrase, parvient à se
fâcher avec les Asiatiques, les Anglais et les provinciaux. Il faut le faire.
Le président de LR-ex-UMP aspire pourtant à redevenir président de notre
République. Un homme qui préfère le gros rouge qui tache, se montre grossier et
grotesque, laisse divaguer ses mauvaises pensées A –t-il les qualités
nécessaires pour diriger la France ?
Au cas où les citoyens de Paris et des provinces,
puisque Sarkozy fait une différence entre eux, auraient l’idée aussi sotte que
saugrenue de voter pour lui, ils doivent s’attendre à ce mépris permanent qu’il
manifeste à la première occasion croyant amuser ses auditoires avec des blagues
à deux balles, expression sincère de sa pensée. Ses fans aiment vanter son
énergie, sa détermination mais il les met au service de quoi ? Au service
de Bernard Tapie ? Du juge Azibert ? De Bolloré et compagnie ? De
ses propres intérêts ? On aimerait plus d’ouverture d’esprit et plus de
désintéressement.
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