16 février 2015

Manuel Valls : du plan Vigipirate au contrat de plan Etat-Région Normandie

Manuel Valls signe le contrat de plan entre l'Etat et la région normande pour la période 2015-2020. (photo Claude Bellevin)
Les ministres sont fatigués. Soit. Ils ont eu un mois de janvier chargé et le mois de février ne l’est pas moins. Cela nous rappelle que la première qualité d’un homme ou d’une femme politique est d’avoir une bonne santé. En ce début d’année 2015, le Président de la république et son gouvernement doivent faire face à des événements bouleversants symbolisés par le niveau élevé du plan Vigipirate.

Heureusement, tous leurs déplacements ne se placent pas sous le signe du drame ou de la tragédie comme au Danemark ce week-end. C’est ainsi que, vendredi dernier, Manuel Valls, Laurent Fabius, Bernard Cazeneuve, pour le gouvernement ont été invités à Honfleur par Laurent Beauvais et Nicolas Mayer-Rossignol, respectivement présidents des régions Basse et Haute-Normandie, afin d’y signer le contrat de plan passé entre l’Etat et la région Normandie pour la période 2015-2020. D’un montant de deux milliards d’euros, ce contrat permettra à la nouvelle entité régionale de se développer en faveur de l’emploi, du tourisme et avec de nouveaux équipements.

Ces contrats de plan ne sont pas nouveaux dans leur forme. Ils expriment la volonté commune de l’Etat et des collectivités régionales d’unir leurs forces et leurs moyens financiers pour impulser des investissements structurants de Rouen à Cherbourg et du Havre à Caen. Les principaux chapitres du contrat comprennent les transports (ferroviaires) les routes (Rouen, Evreux) les ports (Le Havre, Rouen, Caen) la transition énergétique (éolien et énergies marines) l’enseignement et la recherche, la solidarité territoriale avec le développement numérique des territoires. On sait que dans ce domaine, l’Eure a anticipé en dotant progressivement le département d’un réseau très haut débit réduisant à néant les critiques d’Hervé Morin qui a raté une belle occasion de se taire en affirmant que l’action de la région était nulle. Il est question pour lui de conduire la liste de droite (UMP-UDI) lors des prochaines régionales. On pourra lui rappeler son comportement laxiste lors de son élection dans l’assemblée de Haute-Normandie où il a surtout brillé par ses absences répétées.

Si le choix futur du chef-lieu de la région normande demeure encore hypothétique, on sait que les socialistes se sont mis d’accord sur le nom de l’éventuel président qui serait Nicolas Mayer-Rossignol. Laurent Beauvais, n’en doutons pas, serait un bras droit compétent et présent et l’ancienne Basse-Normandie bénéficierait de compensations valorisantes.

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