Marc-Antoine Jamet était entouré de Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Région, Jean-Louis Destans, président du conseil général et Timour Veyri, secrétaire de la section PS d'Evreux. |
Emotion, recueillement,
solidarité, vigilance et unité. Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire de la
Fédération de l’Eure du Parti socialiste, a placé la présentation de ses vœux
2015 aux militants et aux élus du département sous le signe de ces cinq mots.
Rassemblés au siège de la fédération, à Evreux, ce samedi, les socialistes de
l’Eure n’avaient d’autre choix que de témoigner leur douleur et leur compassion
avec les victimes, mortes ou blessées, après les événements de ces derniers
jours.
La liberté d’expression et
la liberté religieuse, la laïcité, oui la laïcité, cette spécificité française,
sont au cœur des valeurs que défend ce parti depuis sa création, depuis la
séparation des églises et de l’Etat. C’est pourquoi Marc-Antoine Jamet a
souhaité éprouver la même sensibilité, exprimer le même égard, envers les journalistes-dessinateurs
de Charlie Hebdo, les policiers municipaux et nationaux, les clients juifs du
magasin cacher de la Porte de Vincennes tous et toutes frappés par la même
folie fanatique, le même irrespect pour la vie humaine de la part de suppôts
diaboliques.
Pas de hiérarchie parmi les
victimes, une même mémoire pour un même hommage. Ainsi, la minute de silence
fut-elle respectée à la lettre par tous les présents avant que Jean-Louis Destans,
président du conseil général, député, n’insiste sur la nécessité de faire bloc
pour défendre la République et les acquis démocratiques.
A l’évidence, les trois
jours de la semaine sanglante, les cortèges aux foules innombrables de ce
week-end, en province et à Paris, vont compter dans l’histoire de notre pays.
Peut-être vont-ils aider à une prise de conscience plus globale, un réveil
citoyen plus général, au rejet mieux partagé du racisme, de l’antisémitisme, de
l’islamophobie dont on sait quels ravages ils peuvent faire dans notre société.
La cérémonie de vœux d’hier
a également permis de passer un moment de camaraderie comme on aimerait en
vivre plus. Le parti socialiste est connu pour ses courants, ses
contradictions, ses opinions parfois diverses. Il peut être aussi un lieu de
convivialité et de fraternité, un mot que Marc-Antoine Jamet n’a pas omis et
dont il veut également faire une priorité dans les rapports entre les militants
et les citoyens.
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