Jean-Louis Destans écoute Fleur Pélerin. (photo JCH) |
Jean-Louis Destans
est intervenu, cet après-midi, à l'Assemblée nationale pour défendre l'accord
passé entre l'Etat, le Département et les repreneurs de l'usine M-Real. Avec la
conviction qu'on lui connaît et la rigueur d'un président poussé par l'unanimité
des conseillers généraux, le député de l'Eure a défendu une solution originale,
novatrice, audacieuse, très applaudie par les députés de gauche. Le même jour,
Le journal Le Monde a consacré un important article à cette départementalisation
sœur jumelle de la nationalisation temporaire demandée par certains pour sauver
Florange et ses hauts fourneaux.
Fleur Pélerin,
ministre déléguée chargée des PME de l'Innovation et de l’économie numérique, a
précisé au nom d’Arnaud Montebourg, combien la synergie créée par le conseil
général, les élus nationaux et locaux, l’intersyndicale et l’Etat (elle a mis
en avant le rôle du préfet de l’Eure) avait été positive et exemplaire.
Je profite de l’occasion
qui m’est donnée pour m’étonner de la présence très visible au conseil général
de l’Eure, lundi, de Franck Martin, maire de Louviers et président de la CASE.
On m’a confirmé qu’il avait été invité à ce titre par le président du conseil général mais
on m’a aussi rappelé les propos qu’il avait tenus devant les salariés menacés
de licenciement lors d’une épique séance de conseil municipal à Louviers : « Je
ne miserai pas un kopeck, avait-il assuré, sur votre entreprise, elle est finie. » Fort
heureusement les paroles du maire lovérien ne sont pas parole d’évangile et les
faits se sont chargés de le corriger. Tout de même, lundi, la couleuvre qu’il a
dû avaler avait la taille d’un boa.
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