La recherche du bouc-émissaire est une spécialité de ce gouvernement et du président. Au fil des années de ce mandat présidentiel agonisant, Sarkozy s'en est pris tantôt aux sauvageons, tantôt aux étrangers, tantôt aux Roms, tantôt aux pauvres, toujours à la gauche et maintenant il s'en prend aux malades. Dans ses obsessions les plus fantasmées par le calcul politicien, le président sortant continue de stigmatiser des populations déjà vulnérables et dont le sort est bien souvent triste. Pour quelques brebis galeuses, il prend des mesures conjoncturelles destinées à diminuer le déficit de l'assurance maladie de quelques millions d'euros alors qu'il faudrait trouver des milliards et ne surtout pas toucher au modèle social de notre pays.
Pour s'attirer les voix de l'extrême droite et de la droite extrême, le président sortant s'acharne sur des soi-disant voleurs, fraudeurs en tout cas, ne représentant qu'une infime partie des assurés sociaux bénéficiant d'allocations familiales ou d'indemnités journalières. Chacun sait que les plus gros fraudeurs sociaux sont ces patrons sans vergogne, utilisant des travailleurs au noir, ou ces professionnels de santé (très minoritaires d'ailleurs) animés par la cupidité et l'appât du gain. Sarkozy, avocat d'affaires, n'a-t-il pas dans une autre vie été le conseiller historique de Servier, ce propriétaire de laboratoire, producteur du Médiator, qui en plus de gruger la sécurité sociale a été à l'origine de centaines de décès ? Nous saurons nous en souvenir et le rappeler le moment venu.
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