Jean-Pierre Chevènement annonce sa candidature à l'élection présidentielle. A 72 ans, le président du Mouvement républicain et citoyen a encore des choses à prouver. En 2002, avec ses 5 % il a coûté cher à Lionel Jospin et à toute la gauche. En 2012, que faut-il attendre de cette candidature de témoignage, comme d'autres candidatures vouées à quelques pour cents. C'est la drame et la logique de l'élection présidentielle. Élection pivot de la vie politique, elle focalise tout. Formidable caisse de résonance, elle attire tout et tous. Chevènement, s'il ne dépasse pas 5 % devra taper dans son épargne. Ne nous en faisons pas pour lui.
En apprenant que les forces spéciales américaines avaient donné le nom de Géronimo à la cible Ben Laden, je me suis dit que les descendants des Indiens d'Amérique ne seraient sûrement pas flattés. Effectivement, ils se sont plaint publiquement de ce choix. Geronimo, comme Cochise, a été un grand chef indien qui a lutté contre le génocide des colons blancs et tout tenté pour éviter de finir dans des réserves. Je suis surpris que Barack Obama ait accepté ce nom de code. Lui qui connaît l'histoire de l'Amérique et est sensible aux expressions des minorités aurait dû prêter attention à cette faute. Il lui reste à fumer le calumet de la paix avec les Amérindiens irrités.
L'affaire des quotas de joueurs de couleur ou arabes empoisonne le monde du football. Lilian Thuram n'y va pas par quatre chemins : Il faut sanctionner ceux qui tiennent des propos pareils et font des propositions aussi extravagantes. Derrière le problème des binationaux se dresse le mur d'un racisme qui ne dit pas son nom. Frêche et Le Pen ont dit tout haut ce que certains dirigeants du football français ont dit tout bas. Ce n'en est pas moins honteux pour cela.
A la déchetterie de La Haye-Malherbe, une sonnette d'alarme a indiqué au gardien qu'une barre de métal radio active avait été déposée. Une enquête a été aussitôt entamée pour découvrir l'origine de la barre et inviter les deux hommes chargés du transport à se faire examiner. Je vous en dirai plus quand j'en saurai plus.
Idem pour les salariés de M'Real. Si, d'ici le mois de septembre aucun repreneur n'est trouvé, l'usine d'Alizay fermera ses portes. On imagine les craintes et inquiétudes des salariés qui ne se faisaient pas beaucoup d'illusions sur l'avenir du site. Tout de même, pour ceux qui ont connu la SICA, Modo Paper etc. ce serait un drame régional si par malheur cette usine de pâte à papier devait cesser son activité. Il est vrai que la filière bois comme bien d'autres filières françaises, n'est pas à la fête.
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