23 novembre 2010

A quoi bon faire pipi dans un violon ?

Lu cet article dans la Gazette des communes de cette semaine. Un département qui met en place « une cellule de suivi des délégations de services publics » : c'est que les responsables de l'exécutif s'interrogent sur les services rendus, leur qualité et aussi leur facturation, non ? L'idée est « de mieux négocier les contrats ». Voilà bien un souci tout à fait légitime qui vise à « défendre d'avantage les intérêts de la collectivité tout au long de la durée de la DSP. » Et parfois c'est très long. A Louviers, le contrat avec CGE, puis Vivendi, puis Véolia dure trente ans ! Il peut s'en passer des choses en trente ans. J'adore la conclusion : défendre des intérêts « souvent malmenés compte tenu de l'asymétrie d'informations entre délégants et délégataires. » Je pense que les journalistes de La Gazette des communes ne sont que « de dangereux gauchistes attardés » comme dirait le maire de Louviers. Et si ces journalistes ainsi que les élus de Seine-et-Marne veillaient tout simplement à défendre les usagers du département ?
Je conseille vivement à Jean-Louis Destans d'imiter le département de Seine-et-Marne. Conseiller quoi que ce soit à Franck Martin relèverait de la gageure, ce serait comme faire pipi dans un violon…

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