12 mai 2010

1940 : la débâcle et l'espoir

J'ai rencontré ce matin Claude Cornu, membre éminent de la Société d'études diverses de Louviers et de sa région, responsable du programme des conférences. Il a eu l'occasion de me rappeler que le 5 juin prochain, Eric Roussel (photo JCH) président de la Fondation Mendès France sera à Louviers à 16 heures, dans la salle du conseil municipal, pour y évoquer son dernier ouvrage consacré à la journée du 16 juin 40. Ce fut le naufrage avec la démission de Paul Reynaud et l'arrivée au pouvoir de Philippe Pétain, maréchal de France.

Je ne saurais trop conseiller aux lecteurs de ce blog amateurs d'Histoire d'acheter le Hors série du Monde intitulé « 1940, la débâcle et l'espoir. » La débâcle fut celle de notre armée commandée par les généraux Gamelin et Weygand qui pensaient tranchées et guerre de position quand il fallait imaginer mouvement et guerre « technologique » avec chars et aviation.

On y apprend que les alliés n'étaient pas du tout inférieurs à l'armée allemande ni en matériel ni en nombre. On y apprend que les défaitistes le furent très tôt et qu'ils se recrutaient surtout chez les officiers généraux. Pour eux il importait d'imputer la défaite aux politiques, au Front populaire, à Daladier, Mandel et Blum !

Heureusement, en cette année 1940, un espoir se leva. Il avait pour nom De Gaulle. Comme l'a bien dit Régis Debray, « ceux qui ont entendu l'appel du 18 juin n'y ont guère répondu et ceux qui lui ont répondu ne l'ont pas entendu. » C'est ainsi que la flamme de la résistance s'est allumée et qu'elle ne s'est jamais éteinte.

N'oubliez pas le rendez-vous : samedi 5 juin à 16 heures, avec Eric Roussel et la SED.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

vive la paix et vive l'Europe, plus jamais ça, donc c'est bien d'en parler pour montrer qu'on a besoin de l'Europe de paix surtout et que l'enjeu n'est pas seulement économique.
La haine s'est transformée en amitié et solidarité depuis cette époque.

Sylvia Mackert

Anonyme a dit…

Est-ce que tout le monde peut y assister ou juste ceux qui le connaissent ou qui sont invités ?

Sylvia Mackert

Jean-Charles Houel a dit…

c'est évidemment et heureusement ouvert à tous.