Les ministres candidats aux élections régionales prennent des risques. Des risques politiques, d'abord, en cas de défaite. Des risques pour leur crédibilité ensuite quand ils ne connaissent pas (ou qu'ils les connaissent mal) les dossiers. En Ile-de-France et à Paris, Valérie Pécresse, tête de liste UMP a fait des transports en commun son cheval de bataille préféré contre la majorité sortante PS-PC-Verts.
Elle devait être aidée par Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat de Jean-Louis Borloo, revenu de Copenhague avec un gros échec dans ses bagages. Or, Chantal, que nous connaissons bien dans l'Eure, sur laquelle Nicolas Sarkozy a fondé de gros espoirs, vient de dilapider en une interview à 20 minutes, une partie du capital lentement acquis.
Parmi ses propositions : l'automatisation des certaines lignes de métro (la 14 notamment) la 1 aussi…qui le sont déjà ou en passe de l'être ! Comment peut-on faire une bourde pareille ? Il est évident que Chantal Jouanno circule en limousine et que du métro, elle ne connaît rien. Il est clair, aussi, que ses conseillers ont oublié de la renseigner et pour un ministre, cela fait très amateur.
Nous qui sommes dans l'opposition savons que toutes nos critiques et nos propositions doivent être argumentées. C'est pourquoi nous avançons à pas comptés car c'est le prix du sérieux et du respect manifesté pour les électeurs. Sans conseillers, sans directeur de cabinet et sans personnel, les oppositions doivent conjuguer des connaissances techniques et financières et mener un combat a priori inégalitaire. C'est pourtant dans ce combat que se forgent les futures majorités. Chantal Jouanno me semble bien mal partie. A quand la bourde de Bruno Le Maire ?
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