Allez Louviers est le journal municipal. Il est financé sur le budget communication de la ville et, ainsi, payé par tous les Lovériens qu'ils soient de droite, du centre ou de gauche. Conformément à la loi, un espace est réservé aux groupes de la majorité et de l'opposition pour que les élus puissent s'exprimer librement sur les sujets de leur choix.
Les autres pages, autrement dit 95 % de l'espace, sont consacrées à des informations utiles, d'autres au calendrier des activités et festivités, d'autres encore à la gloire et à la promotion du maire. Depuis quelques numéros, le premier magistrat de la commune lovérienne ne se retient plus. Il polémique, agresse ses oppositions municipales et ceux considérés comme tels. D'ailleurs, au sein même de son parti, il en est qui la trouve saumâtre.
Louis-Marie Martin, membre du PRG, écrit sur son blog : « Oui mes amis je suis avec vous. Michel Champredon a pourtant reçu UN soutien venu de Louviers en la personne de Franck MARTIN. Il est vrai qu'il est coutumier du fait, en 2007, avant les municipales, il avait soutenu Rive Gauche sans consulter les militants radicaux ni au niveau départemental ni les ébroïciens. Ainsi la Démocratie selon Franck MARTIN, c'est faire ce que dit le chef même lorsque l'on est pas d'accord. Son raisonnement est très manichéen, on est dans la majorité ou dans l'opposition. »
Quand un socialiste, de Louviers ou de Val-de-Reuil, met en cause le président départemental du PRG, s'est suspect. Quand un adhérent du PRG le fait, c'est plus crédible mais cela va dans le même sens. Le chef dit, les autres exécutent.
Il en va de même au sein du conseil municipal ou de la vie associative : ou tu es avec moi ou tu es contre moi. Il serait temps, lui qui en appelle à une démocratie moderne et vivante, que le maire de Louviers cesse de voir la vie et la ville du haut de son seul balcon. Ou du haut de celui de Véolia. M. Proglio avait besoin d'un avocat pour plaider la cause de sa double casquette et de sa double paie. Le (bientôt) re-cumulard Lovérien aurait dû consacrer un encadré (sur six pages et demi de pub ou de rédactionnel ?) du dernier «Allez Louviers» à la dramatique situation de l'homme aux deux millions d'euros…On aurait ainsi mieux compris comment Proglio pouvait se permettre d'exiger 450 000 euros sans travailler !
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