1 juin 2009

« Le 7 juin, ni dispersion, ni abstention »

A sept jours du scrutin, Martine Aubry vient d'écrire à tous les militants socialistes. Elle souligne que pour la première fois de l'histoire de l'Europe, les partis socialistes et socio-démocrates des 27 pays de l'Union européenne sont unis pour défendre le Manifesto, un autre modèle de société que celui défendu par la Droite qui fait de l'Europe un grand marché mettant en concurrence les biens mais aussi les services publics, les territoires ainsi que les hommes et les femmes.
Ce qui se profile, si la droite gagne avec l'appui de l'UMP et du MODEM, ce sont de nouvelles remises en cause des services publics, la privatisation de la santé et une nouvelle vague de libéralisation du travail. Faut-il rappeler que l'UMP a approuvé la directive portant à 65 heures le nombre d'heures travaillées par semaine !
La droite prépare un nouveau tour de vis fiscal après le 7 juin. L'amendement Lefebvre sur le travail (à la maison !) des malades et des femmes enceintes en dit long sur les objectifs de Fillon-Sarkozy. D'autyres mesures vont suivre : hausse du coût de la santé, fermeture des bureaux de poste, baisse des effectifs dans la fonction publique, allongement de la cotisation retraite…
Il faut donc une Gauche forte pour empêcher l'application de ces mesures. Ce que propose la Gauche PS-socio-démocrate c'est : un plan de relance de 100 milliards d'euros, la création de 10 millions d'emplois verts, un bouclier social de reconquête des services publics.
L'unité des socialistes est maintenant réalisée. Ce fut lent et difficile mais comme l'a dit Ségolène Royal « Unis, tout est possible, divisés, tout est perdu ». Les sondages évoluent, le PS remonte. Mais les commentaires sur les sondages ne peuvent remplacer un vrai débat sur quelle Europe nous voulons. Deux dangers menacent : « la dispersion des voix de Gauche et l'abstention ». Près d'un Français sur deux n'a pas décidé s'il allait voter ou non, ni fait définitivement son choix. Des marges de progression existent : « Tout confirme, indique Martine Aubry, que dans une élection comme celle-ci, tout se décide dans la dernière semaine. Une élection à un seul tour, à la proportionnelle, et avec des listes régionales, démontre que ceux et celles qui obtiendront moins de 8 % des voix n'auront aucun élu. » Il reste 7 jours pour convaincre, 7 jours pour être au rendez-vous historique du changement en Europe.

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