En rendant hommage en ce 8 mai, à Sainte-Maxime dans le Var, aux soldats marocains, aux tirailleurs sénégalais et, d'une manière générale, aux troupes coloniales qui ont contribué à libérer notre pays de l'occupation nazie, Nicolas Sarkozy a jugé qu'ils étaient donc dignes de rentrer dans l'histoire « puisqu'ils se sont battus pour la France comme s'ils se battaient pour leur mère-patrie ». Il se trouve qu'à cette époque, la France était leur mère-patrie ? Du moins était-ce ce qu'on leur apprenait à l'école.
Après le discours de Dakar et la fameuse citation : « l'homme africain n'est pas assez rentré dans l'histoire » le président de la République évite, avec ce discours de rattrapage, à Ségolène Royal d'avoir à demander pardon au nom de la France aux anciens combattants des colonies qui touchent un dixième de la retraite de leurs anciens camarades français. Une vision de la justice qui m'échappe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire