Veronica et Papounet…surnom donné à Silvio Berlusconi par une jeune fille de 18 ans, Noemi Letizia.
Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy ont de nombreux points communs. L'un est président du conseil italien et l'autre Président de la République. Avec quasiment les mêmes pouvoirs. Ils affectionnent, tous deux, un langage cru et peu chatié ce qui les conduit parfois à commettre des écarts vite pardonnés par les lecteurs de Voici et de Hola. Politiquement, ils se classent bien à droite, idéologiquement, ils ont une méfiance innée de l'Etat et des services publics, démocratiquement, ils s'assoient sur la représentation nationale qui est là pour adopter ce qu'ils proposent. Point barre.
Une petite nuance : Berlusconi a la dent dure contre les magistrats. Il faut dire qu'ils ont mis leur nez dans ses affaires pas toujours très claires. Il s'est concocté une belle loi avec immunité à la clé. Sarkozy, lui, aime plutôt les magistrats qui lui sont dévoués et qui, parfois, déjeunent ou dinent avec lui. Ceux qui poursuivent De Villepin sont ses chéris. Silvio et Nicolas aiment aussi la presse, celle qu'ils possèdent ou celle qu'ils dominent par amis interposés. Ils ont même un nouveau point commun : ce sont eux qui désignent les responsables des chaînes de télé. Depuis, en Italie on préfère la radio. Ils ont un autre point d'accord. Ce sont, comme on dit, des hommes à femmes. Les hommes de pouvoir sont souvent des hommes à femmes. De préférence jeunes et jolies. Et voilà que Véronica, l'épouse de Silvio, pour la 3e fois je crois, se répand publiquement pour se plaindre des absences de son mari surtout quand il se rend à la fête d'anniversaire d'une jeune fille de 18 ans « alors qu'il est absent aux fêtes organisées pour ses (trois) enfants ! » Mme Berlusconi veut demander le divorce, un divorce à l'italienne, vous vous rendez compte ! Silvio s'est fâché tout rouge et lui a promis une belle scène de ménage. Quand à Nicolas il a concrétisé un divorce à la Française avant de se lancer dans un mariage à l'Italienne avec Carlita. Décidément, la botte (l'Italie) est pleine de surprises.
Si j'ai commis cet article ce n'est pas parce que je suis devenu un fan de la vie sentimentale et sexuelle des chefs d'Etat. C'est uniquement pour ramener à leur condition ordinaire et ménagère ces puissants que le vulgum pecus a vite fait d'installer sur un piedestal. Plus ils sont perchés haut plus ils se font mal quand ils tombent. S'agissant de Silvio Berlusconi, le contrôle de l'empire Fininvest (8 milliards d'euros sont en jeu) dépend du rapport de force entre les enfants de ses différents lits. Et ça c'est du sérieux.
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