30 mai 2009

Le rapport de force semble se stabiliser entre les principaux partis candidats aux européennes

Les derniers sondages des intentions de vote pour les élections européennes du 7 juin démontrent une certaine stabilisation des choix des Français. L'UMP reste à 26 %, le PS à 20 %, le MODEM à 13 %, les Verts autour de 10 %. Le Front de gauche (7 %) devance maintenant le NPA (6 %) mais le plus intéressant est dans le nouveau rapport droite gauche. Avec 37, 5 % des suffrages potentiels, la Droite et l'extrême-Droite sont 9 points en dessous du total des voix de Gauche qui totalisent 46,5 %. Les voix de Bayrou sont, à proprement parler inclassables politiquement compte tenu des ambiguïtés du leader du MODEM très antisarkosyste mais aussi très libéral.
Ce résultat (à une semaine du scrutin) n'est pas très étonnant dans la mesure où une majorité de Français disent vouloir s'opposer à la politique conduite par le gouvernement. Il est évident, maintenant, que les électeurs de notre pays veulent sanctionner le gouvernement d'abord puisqu'ils ne mesurent pas les enjeux du vote européen. Ailleurs, il en sera de même : en Espagne, en Irlande, en Hongrie… les électeurs sont mécontents et veulent le faire savoir par n'importe quel moyen. La première élection venue fera l'affaire. Qu'elle soit européenne ou non. Il est évident que les prochaines élections régionales seront, pour nous Français, bien plus éloquentes quant au rapport de force réel entre les différentes composantes de notre vie politique. Mais les choses étant ce qu'elles sont, plus le PS sera haut le 7 juin, plus les chances de constituer une coalition crédible pour assurer l'alternance seront élevées.

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