17 décembre 2008

Le rond-point…d'exclamation !

On vient de m'informer que le conseil d'agglomération de la CASE allait examiner, jeudi, le transfert de crédit suivant : les 44 500 euros prévus au budget pour l'aménagement complet du rond-point de l'avenue du Maréchal Leclerc à Louviers sont supprimés et affectés au groupement économique chargé de la rénovation du Marité (lire ci-dessous). Le président de la CASE a choisi d'amputer le financement d'un équipement lovérien pour ne pas se mettre à dos un maire d'une autre commune qui aurait pu juger inadéquat ce choix éminemment personnel du président mar(t)in.
Les élus du conseil de l'agglomération ne sont pas tous Lovériens et je suis sûr que certains d'entre eux ont le mal de mer. S'ils votent cette subvention de 44 500 euros en faveur du Marité, et compte tenu des besoins exprimés par ailleurs, les délégués des communes porteront une responsabilité qui non seulement ne les guérira pas du mal des transports maritimes mais risque en plus de leur faire mal au cœur. Sans tomber dans la démagogie, je propose à M. Madroux, marin lui aussi, et rapporteur des affaires financières, de conserver les 44 500 euros à la réalisation complète du rond-point lovérien. Chiche.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Si elle ne déclenche pas une tempête de protestations, cette affaire va au moins faire des vagues...

Anonyme a dit…

Moi, ce qui me dérange dans tout ça, c'est votre vision étriquée, sans envergure, sans grandeur d'âme, de la question.

Vous, socialistes, si prompts à donner des leçons de bonne conduite à tout-un-chacun, chantres du bien-faire et du faire bien, faites votre sel d'une nouvelle lutte - arrière-lutte allais-je dire - politique qui ne vous grandit pas. Car après-tout ? De quoi s'agit-il ?

Ni plus, ni moins que de sauver un monument historique.

A la réflexion, vous vous noyez de nouveau dans un verre d'eau.

Plutôt que d'aller dans le sens du vent, de militer (peut-être avez-vous oublié le sens du terme ?) pour la remise en état du bateau, vous préférez vous arc-bouter sur une position dogmatique et archaïque défendue par la maire de Rouen en vertu d'un malheureux argument de campagne électorale.

Quitte à ne donner qu'une vision partielle, voire partiale, du dossier !

Un peu de courage que diable ! Pourquoi ne pas écrire que Fécamp, ville dirigée par un s....e (je l'écris en pointillés, car il ne faut pas l'ébruiter !) a voté pour son maintien, sous condition, dans le G.I.P. ?

Pourquoi ne pas écrire que les socialistes Fécampois (Zut ! c'est dit !) tiennent à revoir le bateau amarré chez eux ?

Pourquoi ne pas écrire qu'à Fécamp, port sinistré, sans avenir, le Marité représente une réelle chance de développement ?

Est-ce si dur à avaler ? Est-ce tabou ? Serait-ce grossier ? En dehors de la ligne tracée par Laurent ?

Le Marité est malade. Soit. Mais pas plus que le clocheton de la cathédrale de Rouen, disparu le 26 décembre 1999. Neuf ans, dans quelques jours, que la cathédrale, principal sujet d'études de Monet se languit de retrouver son intégrité à cause des attermoiements des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.

Que sont les 2,5 M€ nécessaires à la remise en état du bateau comparés aux sommes englouties par la ville de Rouen, par l'agglo de Rouen par le Conseil général de Seine-Maritime, par le Conseil général de l'Eure, QUE DES SOCIALISTES ! pour de la pure représentation lors de l'Armada ?

Comparés aux 600 000 € déboursés par l'agglo de Rouen, alors présidée par le socialiste François Zimeray, pour acheter, juste acheter ! le château Robert le Diable ?

600 000 € pour une ruine, à l'aspect historique plus que douteux ! Qui se souvient que le château est une reconstruction fantaisiste de l'esprit romantique qui prévalait au XIXe siècle et qui n'était fréquentée, la majeure partie du temps, que le dimanche pour son mini-golf et sa barraque à frites?

600 000 € pour les murs et rien que les murs, victimes d'un incendie d'ailleurs, sans la remise en état du monument !

Jean-Charles, vous qui semblez si bien informé, ayez l'obligeance de nous parler des sommes qui seront englouties pour remettre cet Euro-Disney local minable en capacité d'accueillir du public !

Jean-Charles ! Le jour où le Marité voguera sur toutes les mers du globe, où il traversera l'atlantique pour porter haut les couleurs de la Normandie, j'espère que vous - et vos amis socialistes - aurez la modestie d'avouer que vous vous êtes fourvoyés. Je prends rendez-vous.

Amicalement,

un amoureux du Marité

Jean-Charles Houel a dit…

Un vrai amoureux (ou amoureuse) du Marité donnerait son prénom à défaut de rendre public son nom. Ce n'est pas si déshonorant, tout de même ! Que le Marité soit une relique fécampoise, je ne le nie pas. Qu'elle soit vénérée comme une relique par les Fécampois, si tel est son destin…
Mais un élu n'est pas élu pour assouvir ses passions personnelles ou ses lubies. Et s'il faut sauver un monument historique, le maire de Louviers a mieux à faire que de secourir le Marité. Au lieu d'encourager une association à se montrer charitable en organisant concert et spectacle de cirque, il ferait œuvre utile en finançant la mise hors d'eau de l'église Notre-Dame, monument classé du 13e siècle, chef d'œuvre du gothique flamboyant.
Quant aux leçons de militantisme, je les accepte (même si je ne vous connais pas) car nul n'est parfait. Votre commentaire m'incite cependant à vous inviter à vérifier le sens des mots : la position du maire de Rouen n'est pas archaïque : Valérie Fourneyron a tout de même le droit d'avoir d'autres priorités que celles de M. Albertini ! Enfin , je ne suis pas le féal de Laurent Fabius même si j'ai soutenu avec force et vigueur la candidature de Martine Aubry.
Un dernier mot : si le Marité vogue un jour sur toutes les mers du globe, cela voudra dire que Thalassa et Georges Pernoud n'auront pas été les victimes de l'ORTS (office de radio-télévision sarkozienne. Bien à vous.

Anonyme a dit…

Bien sûr que le Marité est un monument historique et qu'il est un élément important du patrimoine haut-normand.
Bien sûr qu'il est tout à fait regrettable que le conseil général de la Seine Maritime et la ville de Rouen se soient désengagés du projet, et que la ville de Fécamp, concernée au premier chef, le soutienne du bout des lèvres. Car c'est leur patrimoine. Mais ce n'est pas celui des habitants de l'Eure en général et de Louviers en particulier. L'Eure, territoire enclavé, n'a jamais eu de son histoire de vocation maritime. On ne voit donc pas, autrement que par un caprice de son président, ce qui justifie que la Communauté d'agglomération Seine-Eure prenne le relais des institutions défaillantes de la Seine Maritime, alors que dans le même temps, elle néglige ou abandonne son propre patrimoine comme l'église Notre-Dame aujourd'hui dans un état pitoyable ou l'ancienne manufacture Decrétot à Louviers.
Reynald Harlaut