17 décembre 2008

Le conseil communautaire se réunit jeudi soir : le Marité au creux de la vague

Les élus de la CASE ont la responsabilité du bon usage des impôts versés par les entreprises de notre agglomération. (photo JCH)
La communauté d'agglomération réunit le conseil communautaire jeudi soir 18 décembre à 20 h 30 au siège de la Fringale. L'ordre du jour comporte quelques sujets importants tels que le débat d'orientation budgétaire obligatoire avant le vote du budget primitif lui-même, la subvention d'un million d'euros de l'agglomération pour la construction de la halle d'athlétisme. Franck Martin, lors de la dernière réunion du conseil municipal de Louviers a conditionné le versement de cette subvention à l'engagement du conseil général de ne pas organiser de concerts, de colloques ou de séminaires pouvant faire concurrence à la salle de «congrès» prévue au Kolysé. Outre que le maire de Louviers n'a pas répondu à Sophie Ozanne, conseillère municipale, qui l'interrogeait sur l'étude de marché qui n'a pas dû manquer d'être effectuée pour définir les besoins et établir un budget prévisionnel (non rendus publics) on peut s'attendre à un beau débat en perspective. Peut-on comparer, en effet, le futur équipement de Louviers, ses capacités volumétriques et la taille de son parking avec une halle régionale dont l'exemple de Clermont-Ferrand montre qu'il s'agit d'une dimension tout autre. J'ai bien l'impression qu'il s'agit de deux équipements très différents l'un de l'autre, voire complémentaires. Sophie Ozanne a plaidé pour que les élus (Marc Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, Franck Martin et Jean Louis Destans, président du conseil général) travaillent ensemble pour élaborer des solutions répondant, avant tout, aux besoins des populations.
Autre sujet récurrent, le Marité. La ville de Rouen et quelques autres ont décidé de ne plus verser un centime dans une opération de sauvetage qui ressemble à s'y méprendre à un puits perdu. La restauration du voilier, véritable coqueluche du maire de Louviers, est estimée à 2,5 millions d'euros, sans les surprises. Les temps sont durs et difficiles. Est-il judicieux, est-il tolérable qu'une collectivité comme la CASE consacre des milliers d'euros à ce navire échoué dans le bassin de radoub de Cherbourg ? Que le président de la CASE soit également le président du groupement économique dont l'objectif est de renflouer le Marité ne justifie pas que l'argent des entreprises de notre région abonde ce projet éloigné de nos réalités historiques et géographiques. Il y a mieux à faire.

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