Malgré les précautions de langage évidente compte tenu des enjeux et des levées de boucliers à venir, Xavier Bertrand, ministre du travail et important hiérarque de l'UMP a assuré dimanche « que le niveau de compétences intéressant, c'est l'intercommunalité et la région…les départements et les régions devraient se regrouper ».
Après les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur le trop plein d'échelons administratifs (ce qui coûterait trop cher d'après le président) on comprend que le morceau est lâché. Les dirigeants de l'UMP et le gouvernement vont, progressivement mais avec insistance, plaider pour la suppression des départements. Ils sont malins. Ce ne sera pas décrété du jour au lendemain mais le rouleau compresseur sémantique est en marche.
Faut-il rappeler que la majorité des département est gérée par la Gauche, que 20 région sur 22 ont une majorité de Gauche et que 60 % des habitants des villes ont des élus de Gauche majoritaires dans les mairies. Sans « l'anomalie » du mode d'élection des sénateurs, le sénat serait également animée par une majorité de Gauche.
Les conseillers généraux savent maintenant à quelle sauce le pouvoir veut les manger. On sait que le responsable électoral de l'UMP a imaginé un système dans lequel les conseillers généraux deviendraient également conseillers régionaux. On mettrait fin au scrutin actuel pour les élections régionales et on en reviendrait au scrutin cantonal uninominal, majoritaire à deux tours, dans lequel la droite a le moins à perdre.
En Haute-Normandie, le rapport de forces ne changerait sûrement pas. Il n'en sera pas de même dans d'autres régions de France. Attention aux mauvais coups. Une Gauche prévenue en vaut deux.
Après les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur le trop plein d'échelons administratifs (ce qui coûterait trop cher d'après le président) on comprend que le morceau est lâché. Les dirigeants de l'UMP et le gouvernement vont, progressivement mais avec insistance, plaider pour la suppression des départements. Ils sont malins. Ce ne sera pas décrété du jour au lendemain mais le rouleau compresseur sémantique est en marche.
Faut-il rappeler que la majorité des département est gérée par la Gauche, que 20 région sur 22 ont une majorité de Gauche et que 60 % des habitants des villes ont des élus de Gauche majoritaires dans les mairies. Sans « l'anomalie » du mode d'élection des sénateurs, le sénat serait également animée par une majorité de Gauche.
Les conseillers généraux savent maintenant à quelle sauce le pouvoir veut les manger. On sait que le responsable électoral de l'UMP a imaginé un système dans lequel les conseillers généraux deviendraient également conseillers régionaux. On mettrait fin au scrutin actuel pour les élections régionales et on en reviendrait au scrutin cantonal uninominal, majoritaire à deux tours, dans lequel la droite a le moins à perdre.
En Haute-Normandie, le rapport de forces ne changerait sûrement pas. Il n'en sera pas de même dans d'autres régions de France. Attention aux mauvais coups. Une Gauche prévenue en vaut deux.
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