A l'occasion de nos visites chez les habitants du quartier de Maison rouge où nous faisons signer la pétition contre l'installation projetée de la vidéosurveillance, les habitants ont l'occasion de dire ce qu'ils ont sur le cœur. C'est ainsi que lundi, lors d'une de ces visites, une famille nous a pris à témoin après qu'elle avait été verbalisée de deux PV pour stationnement interdit sur le trottoir situé devant leur immeuble.
Comme cette pratique (qui ne gêne personne) durait depuis huit ans et que les places de stationnement sont insuffisantes dans le quartier, la famille en question était à cent lieues de penser qu'on pourrait lui chercher des noises. Interrogés par les contrevenants, les policiers ont répondu qu'il fallait s'adresser au maire. Appelé au téléphone, le secrétariat de celui-ci a assuré qu'il ne pouvait rien contre un acte de police.
Depuis cet acte de répression (même légal) la famille s'interroge sur le sens qu'il faut lui accorder. S'agit-il du résultat d'une dénonciation ? De l'application de consignes plus strictes ? En tout état de cause, la famille visée qui paiera deux fois 35 euros (il s'agit d'une famille modeste) préfèrerait que la prévention l'emporte sur la répression. Les « coupables » auraient aimé être avertis au moins une fois, histoire de tisser des liens et d'obtenir des explications. Et ce ne sont pas les caméras qui changeront quoi que ce soit à cela.
1 commentaire:
Merci pour votre article j'espère que certaines personnes ouvriront les yeux et peut etre je l'espère que Mr MARTIN lira ce texte et fera un geste ce qui n'est pas encore sur. Merci encore pour votre aide .CORDIALEMENT
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