« Taisez-vous Elkabbach ». Nombre d'entre nous se souviennent de cette apostrophe de Georges Marchais à Jean-Pierre Elkabbach, lequel avec son complice Alain Duhamel, avaient fort à faire pour interviewer des hommes politiques rompus aux joutes verbales. C'était dans les années quatre-vingt du temps du programme commun de la gauche qui avait permis à François Mitterrand de devenir président de la République et à la Gauche de remporter les élections législatives de 1981.
Jean-Pierre Elkabbach avait alors disparu du paysage audiovisuel payant, à tort ou à raison, l'arrogance des hommes du pouvoir, qu'ils appartiennent à la droite ou à la télévision…d'Etat. Jean-Pierre Elkabbach a vécu cela comme une profonde injustice persuadé qu'il était d'accomplir son métier de journaliste avec éthique, sans parti pris, au seul service de l'information. Ce type de face à face « sans connivence ni langue de bois » comme dirait un confrère vernonnais, était un exercice difficile nécessitant beaucoup de travail de la part des intervieweurs et des interviewés. Il a d'ailleurs disparu des écrans. Trop risqué pour les politiques, trop casse-gueule pour les journalistes. Et pourtant…
Le temps a passé. Jean-Pierre Elkabbach est devenu directeur de la chaine Public Sénat, d'Europe N° 1 où, il y a quelques semaines, il a exigé des journalistes qu'ils annoncent le décès de Pascal Sevran alors que celui-ci était à l'agonie mais vivant. Cette faute ne lui a pas été pardonnée. Convoqué par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) avec M. Lagardère où il a dû justifier son erreur ou sa faute, JPE vient d'être évincé de la présidence d'Europe 1 qui échoit à Alexandre Bompart, tout droit venu de Canal Plus.
Les mondes de la télévision et cde la radio sont des mondes cruels. Lorsqu'on est au firmament, il faut se méfier des sous-califes qui veulent devenir califes à la place des califes, il faut rendre des comptes (positifs) aux actionnaires, il faut veiller à ce que les journalistes fassent leur métier sans la pression des financiers, des lobbies ou des politiques (Nicolas Sarkozy est un expert) il faut surtout se méfier de soi-même. Et cela, c'est le plus difficile. Car l'image et le son fascinent. Ils fascinent ceux qui regardent et ceux qui sont regardés comme ceux qui écoutent. « C'est vrai, je l'ai entendu dans le poste ». Cette phrase classique dit tout. Mais il arrive que « la télévision et la radio » ne disent pas la vérité. Nul n'est à l'abri de soi-même. Ni Jean-Pierre Elkabbach, ni qui que ce soit.
Jean-Pierre Elkabbach avait alors disparu du paysage audiovisuel payant, à tort ou à raison, l'arrogance des hommes du pouvoir, qu'ils appartiennent à la droite ou à la télévision…d'Etat. Jean-Pierre Elkabbach a vécu cela comme une profonde injustice persuadé qu'il était d'accomplir son métier de journaliste avec éthique, sans parti pris, au seul service de l'information. Ce type de face à face « sans connivence ni langue de bois » comme dirait un confrère vernonnais, était un exercice difficile nécessitant beaucoup de travail de la part des intervieweurs et des interviewés. Il a d'ailleurs disparu des écrans. Trop risqué pour les politiques, trop casse-gueule pour les journalistes. Et pourtant…
Le temps a passé. Jean-Pierre Elkabbach est devenu directeur de la chaine Public Sénat, d'Europe N° 1 où, il y a quelques semaines, il a exigé des journalistes qu'ils annoncent le décès de Pascal Sevran alors que celui-ci était à l'agonie mais vivant. Cette faute ne lui a pas été pardonnée. Convoqué par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) avec M. Lagardère où il a dû justifier son erreur ou sa faute, JPE vient d'être évincé de la présidence d'Europe 1 qui échoit à Alexandre Bompart, tout droit venu de Canal Plus.
Les mondes de la télévision et cde la radio sont des mondes cruels. Lorsqu'on est au firmament, il faut se méfier des sous-califes qui veulent devenir califes à la place des califes, il faut rendre des comptes (positifs) aux actionnaires, il faut veiller à ce que les journalistes fassent leur métier sans la pression des financiers, des lobbies ou des politiques (Nicolas Sarkozy est un expert) il faut surtout se méfier de soi-même. Et cela, c'est le plus difficile. Car l'image et le son fascinent. Ils fascinent ceux qui regardent et ceux qui sont regardés comme ceux qui écoutent. « C'est vrai, je l'ai entendu dans le poste ». Cette phrase classique dit tout. Mais il arrive que « la télévision et la radio » ne disent pas la vérité. Nul n'est à l'abri de soi-même. Ni Jean-Pierre Elkabbach, ni qui que ce soit.
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