Elle avait 99 ans. Depuis la mort de Pierre-Gérard, son fils, notre ami, décédé au milieu des années quatre vingt-dix, elle vivait dans la solitude de sa maison de la rue des Hayes Mélines. Solitude seulement et souvent trompée par la visite de sa fille et d'une dame de compagnie qui l'a aidée jusqu'à son dernier souffle.
Paulette Langlois née Quemin était une amie de Pierre Mendès France. Son frère, Paul Quemin, membre du parti radical d'avant la guerre 39-45, était de ceux qui avaient convaincu le jeune et brillant avocat parisien de venir s'installer à Louviers, rue Tatin. On connait la suite, PMF devint député, puis maire, puis conseiller général de Pont-de-l'Arche puis président du conseil général et enfin président du conseil en 1954. Il fut ce phare de la gauche qui continue à éclairer notre chemin.
Mme Langlois, enseignante, avait la laïcité et la République à fleur de peau. A l'école Ferdinand Buisson, elle a formé tant d'élèves, elle a conduit tant d'enfants au savoir que certaines (l'école publique n'était pas mixte à cette époque) ne l'ont jamais oubliée. Elle était rigoureuse et joyeuse, elle était réaliste et optimiste. Elle était à gauche et avec son mari, alors qu'il avait son atelier et son habitation dans la rue Saint-Germain, ils avaient participé à tous les combats municipaux si bien que M. Langlois fut élu sur la liste d'Ernest Martin en 1965.
Penser à la disparition de Paulette, c'est aussi évoquer la mémoire de Pierre. Nous sommes quelques-uns à Louviers et ailleurs à posséder des lithographies, des gouaches, des huiles d'un artiste sensible et subtil. Ses œuvres sur nos murs nous permettent de continuer d'apprécier sa patte et son talent quotidiennement.
Jamais il n'abandonna Louviers. Jamais il n'oublia ses vieux amis. Nous demeurons dans son souvenir et dans notre chagrin.
Paulette Langlois née Quemin était une amie de Pierre Mendès France. Son frère, Paul Quemin, membre du parti radical d'avant la guerre 39-45, était de ceux qui avaient convaincu le jeune et brillant avocat parisien de venir s'installer à Louviers, rue Tatin. On connait la suite, PMF devint député, puis maire, puis conseiller général de Pont-de-l'Arche puis président du conseil général et enfin président du conseil en 1954. Il fut ce phare de la gauche qui continue à éclairer notre chemin.
Mme Langlois, enseignante, avait la laïcité et la République à fleur de peau. A l'école Ferdinand Buisson, elle a formé tant d'élèves, elle a conduit tant d'enfants au savoir que certaines (l'école publique n'était pas mixte à cette époque) ne l'ont jamais oubliée. Elle était rigoureuse et joyeuse, elle était réaliste et optimiste. Elle était à gauche et avec son mari, alors qu'il avait son atelier et son habitation dans la rue Saint-Germain, ils avaient participé à tous les combats municipaux si bien que M. Langlois fut élu sur la liste d'Ernest Martin en 1965.
Penser à la disparition de Paulette, c'est aussi évoquer la mémoire de Pierre. Nous sommes quelques-uns à Louviers et ailleurs à posséder des lithographies, des gouaches, des huiles d'un artiste sensible et subtil. Ses œuvres sur nos murs nous permettent de continuer d'apprécier sa patte et son talent quotidiennement.
Jamais il n'abandonna Louviers. Jamais il n'oublia ses vieux amis. Nous demeurons dans son souvenir et dans notre chagrin.
1 commentaire:
Bonjour, petite reformulation pour votre article. Paulette Langlois n'était pas la sœur mais la fille de Paul Quemin et Georgette Deroc.
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