La séance des questions au gouvernement a été marquée par un vif incident cet après-midi. Une députée PS a posé une question à Rachida Dati, Garde des sceaux, ministre de la justice, sur la nécessité de légiférer après le jugement du tribunal de Lille annulant un mariage pour cause de non virginité de la mariée. Rachida Dati était d'accord avec ce jugement. Face au tollé général et aux critiques émanant de tous les bords, elle a été contrainte de changer son fusil d'épaule et d'inviter le parquet de Lille à interjeter appel.
Ce qui est grave c'est que dans sa réponse de ce jour, Rachida Dati a accusé les socialistes d'être responsables de la situation de ces jeunes filles et jeunes femmes « issues » de l'immigration et qui seraient, selon elle, placées sous la coupe des « grands frères ». La faute à la gauche, quoi. Evidemment, les députés socialistes ont protesté et contesté les propos de Mme Dati. Elle avait d'ailleurs prémédité sa réponse puisqu'elle lisait des notes écrites prouvant qu'elle n'improvisait pas sous le coup de la colère.
Plusieurs analystes faisant allusion à la vie personnelle de Mme Dati ont comparé ce qu'elle a vécu et ce qui s'est passé à Lille. Elle-même a, en effet, demandé l'annulation de son mariage. La ministre aurait donc réagi plus en souvenir d'une femme blessée qu'en ministre de la République.
La séance des questions au gouvernement est une vraie épreuve pour les ministres appelés à répondre à l'opposition. Il y faut du travail, de la fermeté, de la raison et du doigté pour ne pas insulter les représentants de la nation. Cela demande des qualités et de l'expérience. Mme Dati, après une campagne présidentielle réussie comme porte-parole de Nicolas Sarkozy ne semble plus être du premier cercle. Cécilia, qu'elle considérait comme sa sœur, est partie sous d'autres cieux. Mme Dati a raté sa réforme de la carte judiciaire menée sans concertation et sans écoute, les membres de son cabinet (du moins ceux qui l'ont quitté) n'en pouvaient plus de son autoritarisme.
Comme le dit Arnaud Montebourg : « Mme Dati est une personnalité attachante mais elle n'est pas à la hauteur de la tâche. » C'est vachard mais c'est du Montebourg.
Ce qui est grave c'est que dans sa réponse de ce jour, Rachida Dati a accusé les socialistes d'être responsables de la situation de ces jeunes filles et jeunes femmes « issues » de l'immigration et qui seraient, selon elle, placées sous la coupe des « grands frères ». La faute à la gauche, quoi. Evidemment, les députés socialistes ont protesté et contesté les propos de Mme Dati. Elle avait d'ailleurs prémédité sa réponse puisqu'elle lisait des notes écrites prouvant qu'elle n'improvisait pas sous le coup de la colère.
Plusieurs analystes faisant allusion à la vie personnelle de Mme Dati ont comparé ce qu'elle a vécu et ce qui s'est passé à Lille. Elle-même a, en effet, demandé l'annulation de son mariage. La ministre aurait donc réagi plus en souvenir d'une femme blessée qu'en ministre de la République.
La séance des questions au gouvernement est une vraie épreuve pour les ministres appelés à répondre à l'opposition. Il y faut du travail, de la fermeté, de la raison et du doigté pour ne pas insulter les représentants de la nation. Cela demande des qualités et de l'expérience. Mme Dati, après une campagne présidentielle réussie comme porte-parole de Nicolas Sarkozy ne semble plus être du premier cercle. Cécilia, qu'elle considérait comme sa sœur, est partie sous d'autres cieux. Mme Dati a raté sa réforme de la carte judiciaire menée sans concertation et sans écoute, les membres de son cabinet (du moins ceux qui l'ont quitté) n'en pouvaient plus de son autoritarisme.
Comme le dit Arnaud Montebourg : « Mme Dati est une personnalité attachante mais elle n'est pas à la hauteur de la tâche. » C'est vachard mais c'est du Montebourg.
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