Les niches fiscales, c'est une spécialité bien française. Elles permettent à des contribuables, souvent très riches, souvent les plus riches, de bénéficier de réductions d'impôts tellement importantes qu'ils ne paient pas d'impôts. Certains, même, touchent de l'argent de l'Etat alors que leur revenu fiscal de référence dépasse un million d'euros voire dix fois plus. Le journal « Le Monde » de ce vendredi rend compte d'un rapport parlementaire qui évoque la somme énorme de 73 milliards d'euros de non versements fiscaux dus à des avantages accumulés au fil des décennies. Depuis quelques années ces avantages ont progressé énormément en pourcentage et en volume passant de 50 milliards d'euros en 2003 à 73 milliards cinq ans plus tard !
Comment demander des efforts à la majorité des Français — ceux qui gagnent le SMIC (17 %) ou un peu plus du SMIC — quand une infime minorité bénéficie d'avantages fiscaux substantiels représentant des sommes astronomiques eu égard aux besoins de l'Etat. Il suffit d'investir Outre-mer, de réaliser types de placements, pour ne pas payer d'impôts et profiter de l'occasion pour devenir encore plus riche.
Il existe près de 500 niches fiscales concernant un grand nombre de professions ou de situations. Les journalistes appartiennent d'ailleurs à cette catégorie même si l'avantage a été réduit puis plafonné au fil des années. Avec l'inflation, il ne sera bientôt plus que symbolique. J'indique à toute fins utiles que les journalistes retraités ne bénéficient pas de cet abattement liés à des frais professionnels évidemment inexistants quand on n'est plus en activité.
Les parlementaires Didier Migaud et Gilles Carrez promettent qu'ils vont soumettre au Parlement un projet de loi permettant de revoir, dès 2009, le privilège des niches fiscales. Une belle levée de boucliers en perspective !
Comment demander des efforts à la majorité des Français — ceux qui gagnent le SMIC (17 %) ou un peu plus du SMIC — quand une infime minorité bénéficie d'avantages fiscaux substantiels représentant des sommes astronomiques eu égard aux besoins de l'Etat. Il suffit d'investir Outre-mer, de réaliser types de placements, pour ne pas payer d'impôts et profiter de l'occasion pour devenir encore plus riche.
Il existe près de 500 niches fiscales concernant un grand nombre de professions ou de situations. Les journalistes appartiennent d'ailleurs à cette catégorie même si l'avantage a été réduit puis plafonné au fil des années. Avec l'inflation, il ne sera bientôt plus que symbolique. J'indique à toute fins utiles que les journalistes retraités ne bénéficient pas de cet abattement liés à des frais professionnels évidemment inexistants quand on n'est plus en activité.
Les parlementaires Didier Migaud et Gilles Carrez promettent qu'ils vont soumettre au Parlement un projet de loi permettant de revoir, dès 2009, le privilège des niches fiscales. Une belle levée de boucliers en perspective !
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