Le Parti socialiste affirme qu'il ne votera pas en faveur de la réforme des institutions si une dose de proportionnelle aux élections législatives n'est pas prévue par le gouvernement actuel. Cette dose de proportionnelle pourrait être de 10 % de l'ensemble des députés soit une soixantaine de parlementaires. François Bayrou a formulé la même exigence et François Sauvadet, du Nouveau centre, qui ne veut pas se laisser distancer par son ancien mentor, a affirmé, aujourd'hui, que son parti exigeait lui aussi une dose de proportionnelle.
Lentement l'étau se resserre sur l'UMP dont les dirigeants et les députés ne veulent pas entendre parler de cette mesure. Il faudra sans doute que Nicolas Sarkozy arbitre en faveur de la proportionnelle au Palais Bourbon s'il veut voir approuver les autres modifications qu'il soumettra au Congrès puisqu'il faut une majorité des 3/5e pour que les propositions soient adoptées. L'UMP ne peut, à elle seule, atteindre ce seuil majoritaire.
La conséquence de cette dose de proportionnelle est qu'il faudra supprimer une soixantaine de circonscriptions pour que les partis tirent profit de cette proportionnelle. Cela fera, notamment, entrer Olivier Besancenot et Jean-Marie Le Pen à l'Assemblée nationale. Qui dit suppression de circonscriptions dit redécoupage. Et c'est là que les ciseaux de Mme Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur (et ceux de Luc Chatel expert électoral de l'UMP) entreront en action.
Si l'Eure perdait un siège de député, parions que les circonscriptions redécoupées pourraient être la 2e (député, Jean-Pierre Nicolas UMP) et la 4e, celle de François Loncle (PS) qui pourrait bien récupérer les cantons de Brionne, du Neubourg…Il est encore trop tôt pour épiloguer mais on sait aussi que le gouvernement prépare un nouveau mode d'élection des conseils régionaux. Il n'y aurait plus qu'un seul tour et la liste arrivée en tête emporterait la majorité des sièges. Ce qui obligerait à des rassemblements aux forceps sous peine de perdre la majorité que détient la gauche dans 20 des 22 régions. Ceci expliquant cela.
Lentement l'étau se resserre sur l'UMP dont les dirigeants et les députés ne veulent pas entendre parler de cette mesure. Il faudra sans doute que Nicolas Sarkozy arbitre en faveur de la proportionnelle au Palais Bourbon s'il veut voir approuver les autres modifications qu'il soumettra au Congrès puisqu'il faut une majorité des 3/5e pour que les propositions soient adoptées. L'UMP ne peut, à elle seule, atteindre ce seuil majoritaire.
La conséquence de cette dose de proportionnelle est qu'il faudra supprimer une soixantaine de circonscriptions pour que les partis tirent profit de cette proportionnelle. Cela fera, notamment, entrer Olivier Besancenot et Jean-Marie Le Pen à l'Assemblée nationale. Qui dit suppression de circonscriptions dit redécoupage. Et c'est là que les ciseaux de Mme Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur (et ceux de Luc Chatel expert électoral de l'UMP) entreront en action.
Si l'Eure perdait un siège de député, parions que les circonscriptions redécoupées pourraient être la 2e (député, Jean-Pierre Nicolas UMP) et la 4e, celle de François Loncle (PS) qui pourrait bien récupérer les cantons de Brionne, du Neubourg…Il est encore trop tôt pour épiloguer mais on sait aussi que le gouvernement prépare un nouveau mode d'élection des conseils régionaux. Il n'y aurait plus qu'un seul tour et la liste arrivée en tête emporterait la majorité des sièges. Ce qui obligerait à des rassemblements aux forceps sous peine de perdre la majorité que détient la gauche dans 20 des 22 régions. Ceci expliquant cela.
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