Il faisait bien sombre dans les caves du Moulin ce lundi soir. S'agissait-il d'organiser un complot, un complot socialiste par exemple ? Nenni. Il s'agissait tout simplement d'une rencontre avec la présence de force adjoints et conseillers municipaux et de quatre architectes engagés dans quatre projets-phare du centre-ville de Louviers : l'école de musique du cloitre des Pénitents, la Maison de l'emploi à la place du garage Renault, les logements de l'îlot Pierre Mendès France et les futurs logements de l'ancien centre de secours sur la Place de la République.
Une phrase à retenir, tout de même : « la rupture avec l'environnement existant peut être une bonne chose. » Sortie de la bouche de l'ancienne architecte départementale des Bâtiments de France, cette parole suggère qu'il vaut mieux ne pas faire de neuf avec du vieux ou qu'il vaut mieux faire des choix architecturaux très personnels assumant un geste osé ne s'accordant pas forcément avec l'environnement immédiat. Comme les architectes (en dehors des maquettes et des réalisations) n'ont que les mots pour expliquer leur démarche, on eu droit au « dialogue » à la « narration »…sortant l'architecture du ghetto technique pour initiés dans lequel elle est souvent recluse.
Le Grand Palais à Paris accueille actuellement une exposition consacrée aux peintres appartenant à « la figuration narrative ». Gérard Fromanger qui a eu l'honneur de voir une de ses œuvres acquises par la ville de Louviers, aura plaisir à apprendre que dans cette ville on se consacre aussi à la narration figurative. Et Pascal Victor n'y est pas pour rien qui est Lovérien, architecte, et l'un des piliers du « mois de l'architecture » cette opération nationale relayée au plan régional pour permettre, justement, aux citoyens d'aller à la rencontre des architectes et de leur vision du monde.
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