13 mars 2008

Assez de mensonges, assez de mépris !

« Ils ont refusé toute discussion au lendemain du premier tour », voilà ce qu'écrit Martin dans un tract distribué ce jour en parlant de notre liste socialiste, communiste, divers gauche et écologistes. Voilà ce que le maire sortant a trouvé pour aller chercher les voix qui manquent à son tableau de chasse. Je le dis en pensant mes mots : honte à lui ! Depuis des mois, et encore dimanche soir (voir Paris-Normandie de lundi matin) IL A EXCLU TOUTE NÉGOCIATION avec Christian Renoncourt et la liste d'union de la gauche. Il l'a répété : « on fait l'accord avant le premier tour sinon vous vous retirez. » Tout ou rien. Accord à mes conditions sinon rien. Nous n'acceptons pas qu'on s'essuie les pieds sur 20 % des Lovériens. Nous n'acceptons pas qu'on méprise encore un peu plus ceux qui résistent. Un factotum a laissé un message sur le répondeur téléphonique de notre tête de liste pour déclarer : « on voudrait savoir ce que tu fais (NDLR : tu te retires ou tu restes) parce qu'on a des délais d'imprimeur ». Jamais Martin n'a souhaité négocier ni proposer quoi que ce soit.
Cette pitoyable manœuvre n'est destinée à qu'à tromper l'électorat qui ne se laissera pas tromper. Didier Dagomet et Jean-Claude Rouland ont su résister au président de l'agglomération et au maire de Louviers. Les Hondouvillais et les Pintervillais lui ont apporté une réponse cinglante dimanche dernier. La gauche unie doit progresser aux municipales et gagner aux cantonales. Va gagner aux cantonales.

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