Lors
de la séance d’installation des élus, ce lundi, une délibération a été
présentée par le maire visant à permettre aux maire et adjoints dont le mandat
a été prolongé pour raison sanitaire de récupérer leurs indemnités.
L’opposition représentée par MM. Brun, Ortega, Fraisse, Mmes Levavasseur,
Collard, si elle juge nécessaire de rétribuer le maire et la première adjointe
dont le travail pendant cette période est incontestable, sont plus regardants
sur celui de quelques élus qui soit, ne se représentaient pas, soit ne sont
intervenus à aucun moment pendant la crise sanitaire. Ainsi un amendement a été
déposé demandant aux élus concernés de verser au CCAS le montant d’indemnités
jugées illégitimes. Cet amendement a, évidemment, été rejeté mais il n’est pas
sans intérêt d’en connaître le contenu. D’autant qu’il symbolise le type
d’opposition qu’incarneront les élus de gauche. Pas d’agressivité, pas d’acrimonie,
des propositions…à prendre ou à laisser.
Le
texte de l’amendement : « A la suite de la déclaration de l’état d’urgence
sanitaire, la loi du 23 mars 2020 a prolongé le mandat des conseillers
municipaux sortants, ainsi que leurs délégations. Il en résulte que leurs
indemnités ont été également prolongées du 15 mars au 18 mai, date d’entrée en
fonction du nouveau conseil municipal.
Vingt-quatre
élus du conseil municipal sortant, dont certains ne se représentaient pas ou
n’ont pas été réélus, ont ainsi été rémunérés par le budget communal pour une
activité très réduite. Il ne s’agit pas de pointer un quelconque manque
d’engagement de leur part, les conditions du confinement leur ont pour la
plupart empêché d’exercer la plénitude de leur fonction.
Par
exemplarité, et sans esprit de polémique envers ces élus auxquels la ville est
reconnaissante du travail accompli, il nous semble que la décence impose à
demander la récupération de ces indemnités. L’heure est à la mobilisation des
ressources publiques pour se relever de la crise, aider ceux qui ont été les
plus exposés, protéger les lovériens. Nous avons la conviction que les élus
doivent consentir à des efforts en ce sens.
Nous
excluons de notre proposition l’indemnité du maire et de la première adjointe
dont la réalité du travail pendant la période n’est pas à démontrer.
Il
s’agit d’un amendement d’appel que les cosignataires sont prêts à retirer
contre engagement des élus intéressés à reverser leur indemnité perçue au
budget communal. »
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