13 mai 2019

Pour les Balkany à Levallois, un seul mot : dehors !


Les affaires des époux Balkany ne manquent pas d’interpeller le citoyen-électeur. Voilà des années et des années que l’on connaît les méthodes plus que limites des époux Balkany. Isabelle, la penseuse en chef et Patrick, l’exécutant retors, aiment le pouvoir, l’argent, et tous les attributs qui s’y rattachent. Si l’on passe sur des condamnations anciennes, on ne peut ignorer la trame d’une présumée fraude fiscale et du présumé blanchiment de fraude fiscale. Le juge Van Ruymbecke, bien connu des hommes politiques, notamment de Nicolas Sarkozy, a durement travaillé pour demêler l’écheveau des sociétés écrans permettant aux Balkany de dissimuler 13 millions d’euros de valeur au fisc français. Ils en répondent dès aujourd’hui devant la justice et l’on ne peut présumer du jugement à intervenir.

Je souhaite m’épancher sur un autre aspect de ce dossier. L’aspect démocratique. Tout le monde se gausse des résultats flamboyants obtenus par les Balkany, qu’il s’agisse des législatives pour l’un et des municipales pour l’un et l’autre. Les habitants de Levallois sont gâtés. A les entendre ils sont couverts de cadeaux et d’équipements. Malgré les jugements sévères de la Chambre régionale des comptes — elle constate un endettement faramineux — qui exige de redresser la situation de cette ville de la couronne parisienne, les citoyens de Levallois font comme si de rien n’était. Patrick par ci, Isabelle par là, le couple était plus que populaire ! Elus dès le premier tour des dernières municipales, ils n’avaient que faire des oppositions et des journalistes trop curieux. Sanguin, violent verbalement et parfois physiquement, Patrick Balkany menait tout le monde à la baguette.

Il faut croire que le système a du bon car je cherche désespérément (à droite ou à gauche) des élus aptes à reconnaître que le suffrage universel ne doit pas servir de blanchisseuse morale. Il est choquant de constater que les citoyens ne tiennent pas rigueur à leurs élus de leurs frasques et de leurs turpitudes. La plupart des hommes politiques (sauf Fillon et Cahuzac) mis en cause dans des affaires s’en sortent le plus souvent avec les honneurs, ce qui me semble honteux. Et on ne me fera pas croire que deux, trois, quatre réélections peuvent servir de sauf conduit démocratique pour des représentants dont on attend conduite exemplaire et souci des deniers publics. Les Balkany ont eu des comportements inadmissibles et ont dépensé sans compter l’argent des contribuables ! Pour ces deux-là, je n’aurais qu’un mot : dehors !

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