24 février 2017

Un chef du Ku klux klan soutient Marine Le Pen. L'UKIP battu à une législative en Angleterre. Frédéric Duché est-il toujours l'assistant de Franck Gilard ? Vers une Union de toute la gauche en France ?


Qui se ressemble s’assemble : 
l’ancien chef du Ku klux klan soutient Marine Le Pen. Ne vient-elle pas de recevoir le soutien appuyé de l’ancien leader du Ku Klux Klan, le mouvement suprémaciste américain, raciste, antisémite, et xénophobe. Ce mouvement d’extrême droite s’est rendu célèbre au 20e siècle en lynchant nombre d’Afro-américains et en regrettant l’esclavage des temps anciens. Le KKK avait soutenu la campagne de Donald Trump qui avait feint de ne pas connaître les leaders de ce mouvement infréquentable. En plaçant les fondamentaux de Marine Le Pen dans la lignée de ceux de son père Jean-Marie, l’ancien leader du KKK ne fait que reconnaître une évidence. Malgré les apparences et les faux semblants, Marine Le Pen est la digne fille de JMLP et de ses idées fixes.
Libération titre aujourd’hui : « tête haute mains sales » pour qualifier les aventures judiciaires nombreuses du FN, qu’il s’agisse des emplois présumés fictifs à Strasbourg, du financement bizarroïde des campagnes électorales, ou encore des déclarations de patrimoine inexactes. Une dizaine d’amis de Marine Le Pen sont mis en examen et des procès devraient se tenir dans les mois qui viennent. J’invite les électeurs du FN — ils ne doivent pas être nombreux à lire ce blog — à réfléchir à deux fois avant de mettre le bulletin FN dans l’urne. Il ne symbolise pas ce qu’ils croient. D’autant plus que Marine Le Pen a refusé de répondre à une convocation des juges en charges des affaires. A-t-elle quelque chose à se reprocher ?

La défaite des amis de Farage
La large défaite du candidat de l’UKIP, hier, lors d’une législative partielle en Grande-Bretagne est rassurante. Les britanniques d’une circonscription qui avait voté à plus de 65 % pour le Brexit ont élu un travailliste et renvoyé à ses études le successeur de Nigel Farage à la tête du mouvement de droite extrême. C’est une bonne nouvelle et une claque pour ceux et celles qui croyaient avoir un boulevard anti-européen.
Même si les conséquences du Brexit ne se sont pas encore sentir concrètement, bien des signes négatifs apparaissent : volonté de départ de nombreux médecins étrangers, risque d’expatriation d’universités et de banques, perte d’investissements industriels, alors même que les accords économiques avec les Etats-Unis demeurent hypothétiques. A l’évidence, Theresa May sent bien que le Brexit va créer plus que des turbulences en Grande-Bretagne et que les Ecossais et les Irlandais notamment, ne vont pas se laisser faire. La frontière physique entre les deux Irlande, notamment, ne sera pas rétablie !

Frédéric Duché, assistant de Franck Gilard ?
Une mesure de transparence nécessaire vient d’être prise par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Il a décidé de faire publier sur le site de l’AN la liste précise des assistants parlementaires des 577 députés. Pour notre département, on peut découvrir les noms des assistants parlementaires des cinq députés, la plus conforme me semblant être celle de François Loncle, député de la 4e circonscription dont les quatre assistants sont connus pour l’efficacité et la réalité de leur travail.
J’ai découvert que Franck Gilard, député des Andelys, avait comme assistant Frédéric Duché. Même si j’imagine que la liste a été mise à jour, je m’interroge tout de même sur la présence de M. Duché. S’il s’agit bien du même homme, ce dernier est maire des Andelys, vice-président du Conseil départemental, président de la communauté d’agglomération de Vernon, Pacy etc. n’en jetez plus !
Comment, à moins qu’il ne s’agisse de son hologramme, M. Duché fait-il pour remplir correctement toutes ces fonctions et assurer le fonctionnement, même partiel, de la permanence de son mentor ? Une réponse serait appréciée.

Jean-Luc Mélenchon fait toujours forte impression. 
Jean-Luc Mélenchon chez M-Real à Alizay. (photo RH)
Qu’il soit à une tribune de meeting ou à la télévision, il sait argumenter et riposter. Hier soir, sur France 2, les deux journalistes de service ont dû mesurer à quel point il fallait être affûté et préparé pour affronter le leader de la France insoumise. Face à Philippe Torreton, il s’est passé quelque chose. Le comédien, insistant sur l’écologie et la nécessité de protéger la flore et la faune, mais également sur le besoin d’union pour faire gagner la gauche et donc l’environnement lors des prochaines élections, a interpellé JLM lui demandant de ne pas renoncer à cette union indispensable à la victoire. Que Yannick Jadot et Benoît Hamon aient réussi à se mettre d’accord, hier, est déjà un grand pas. Mais il reste encore bien des marches à gravir avant lundi, date d’envoi des parrainages des maires et autres élus.

Indices graves OU concordants
Les journalistes de grands quotidiens nationaux font tous la même erreur. Quand ils évoquent la possibilité de mise en examen de certain(e)s, ils écrivent systématiquement : « s’il est avéré que des indices graves ET concordants etc. » le code de procédure pénale ne dit pas cela. Les juristes évoquent des « indices graves OU concordants ». Les puristes admettront que le sens de la phrase n’est pas tout à fait le même car la mise en examen éventuelle ne répond pas à l’addition des deux conditions mais au choix de l’une ou de l’autre ce qui est loin d’être synonyme.


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