L’enquête publique relative à
la déviation Est de Rouen démarrera le jeudi 12 mai et s’achèvera le 11 juillet
prochain. On entre donc dans le vif du sujet autour d’un projet qui, c’est le
moins que l’on puisse dire, ne fait pas l’unanimité.
L’avis d’enquête est
paru dans le journal Le Monde daté du 22 avril. Cette enquête se déroulera
simultanément dans les deux départements de la Seine-Maritime et de l’Eure.
Quatre réunions publiques seront organisées selon le calendrier suivant : à
Rouen le 17 mai à 19 h 30, à Boos le 19 mai à 19 h 30, à
Saint-Etienne-du-Rouvray le 24 mai à 19 h 30 et enfin à Louviers, le 26 mai à
19 h 30 également. Il est indiqué dans l’arrêté préfectoral que les lieux
seront communiqués en temps utile. L’enquête porte sur l’utilité publique et la
mise en compatibilité des schémas de cohérence territoriale, des plans d’occupation
des sols ainsi que des plans locaux d’urbanisme situés sur le tracé de la
nouvelle autoroute.
L’avis d’enquête rappelle l’objectif
de cette liaison A 28-A13. « La nouvelle infrastructure autoroutière à péage de
contournement de l’agglomération rouennaise par l’Est a pour objectif de détourner
du cœur de l’agglomération une grande partie des trafics de transit et d’échanges,
notamment de poids lourds, et ainsi décongestionner les voies pénétrantes sur l’agglomération
et améliorer les liaisons entre l’agglomération rouennaise et l’Eure. Le projet
est une autoroute à deux fois deux voies comportant trois branches pour une
longueur totale de 41,5 Km. Le tracé comporte des ouvrages d’art : viaducs
du Robec, de l’Aubette, des Chartreux et des Bucaux, viaduc sur la Seine à
Oissel, viaduc des voies ferrées à Saint-Etienne-du-Rouvray, viaduc sur la
Seine et l’Eure au niveau des communes d’Alizay et du Manoir, viaduc de
raccordement avec l’AI3 au sud. En plus des raccordements avec l’A28, l’A13/154
et la RD18e, le projet prévoit six échangeurs avec les principaux axes rencontrés,
la RN 31, la RD 6014, la RD95, la RD321, la RD6015, et un échangeur à Oissel au
cœur de la zone d’activités. »
Je passe sur tous les détails
concernant l’enquête elle-même. Les personnes intéressées peuvent demander le
dossier complet (elles en assumeront les frais) auprès de la préfecture de
Seine-Maritime. Elles découvriront à cette occasion les dates et heures de la
présence des commissaires enquêteurs dans les communes concernées. Elles y
prendront connaissance également de tous les éléments relatifs à l’étude d’impact,
l’avis des autorités compétentes, les contre expertises, les plans de
situation, le plan général des travaux etc.
A l’évidence, cette enquête
publique ne laissera pas insensibles les partis et mouvements ou associations
qui, depuis des années, se battent contre les autoroutes en général et cette
liaison en particulier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire