Jacky Bidault et François-Xavier Priollaud. (photo JCH) |
Qui pourrait lui reprocher
des objectifs aussi nobles ? Ce projet concerne le cœur de ville et son
centre commercial composé de 200 boutiques diversifiées. Il englobe quelques
places (Thorel et de la Halle aux Drapiers) quelques rues à requalifier :
du Matrey, Foch, propose la création d’un plan vélo (très bonne initiative) et
la révision des circulations et stationnements toujours remis sur le métier eu
égard aux nécessité induites par les transports urbains et la volonté du maire
de ne pas chasser les voitures du centre-ville.
La méthode et la forme
changent. Lors des réunions publiques, l’ancien maire monopolisait la parole.
Le nouveau assume les orientations générales mais fait expliquer les détails
par ses adjoints et ses conseillers délégués. Il s’agit-là d’une nouveauté dans
la mesure où le maire paraît faire confiance à son entourage et créé une
dynamique collective dont nous jugerons l’efficacité au fil des années.
Je ne vais pas détailler
l’ensemble du projet (accessible sur Internet). J’ai retenu quelques grands
traits susceptibles de modifier « l’image » de la ville : la place Thorel
restructurée, la place de la Halle semi-couverte, la rue piétonne du Matrey
sans doute appelée à disparaître (prudence tout de même) le mobilier urbain
revu et corrigé pour devenir cohérent à l’échelle de la ville (lampadaires,
bancs, corbeilles, fleurissement, publicité commerciale, information municipale
etc.) sans oublier le désir de la municipalité d’aider les commerçants et les
riverains du centre à modifier leurs façades de rues et à « rendre moins
tristes » certaines rues où manquent « lieu de vie et animation. »
Prévoyant un procès que
certains lui font déjà, le maire a évidemment assuré que les autres quartiers
de Louviers ne seraient pas abandonnés ou délaissés. Avec l’aide de l’agglomération
Seine-Eure, de l’Etat, de la Région et du département, il proposera des
améliorations (dans le domaine de la voirie par exemple) mais écarte la
réalisation du projet Jules Ferry qu’un parent d’élève a soulevé lors de la
réunion publique. Si le maire se déclare indifférent aux pétitions, il ne
devrait pas ignorer que même si les parents changent au fil des ans, l’état de
cette école a besoin de soins plus durables qu’un coup de peinture…
Le public a posé plusieurs
questions suscitant des « explications » de la part de la municipalité.
Explications, voilà le mot clé de la relation que souhaite nouer le maire avec
les Lovériens : « Il ne s’agira pas
d’une concertation de façade car ce projet n’aboutira et ne réussira que s’il
est partagé par le plus grand nombre. »
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