La tombe de Pierre Bérégovoy à Nevers. (photo JCH) |
« L’anniversaire de la
mort de Pierre Bérégovoy, ancien Premier Ministre de François Mitterrand, est l’occasion
pour moi, chaque année, de rappeler ici sa mémoire, et de lui rendre l’hommage
qu’il mérite.
Je n’oublie pas, comme
Maire de Déville, qu’il est né dans notre commune, dans une petite maison aujourd’hui détruite, qui se situait sur la place
qui porte maintenant le nom de « Place Pierre Bérégovoy», dans le quartier
Fresnel
A titre plus personnel,
nos chemins s’étaient croisés au PSU, avant même le PS : nous partagions, à
cette époque, cette même volonté d’engagement et de renouveau de la gauche.
Pierre Bérégovoy venait du monde ouvrier ; c’était
un syndicaliste ; il avait fait de son engagement politique, un engagement
total fondé sur des valeurs ; ce n’était pas un politicien professionnel ! Il
avait le souci de la vérité, appris à l’école de Pierre Mendès France.
Nommé premier ministre en
1992, dans un contexte intérieur et international très difficile, il vit mal la
déroute de la gauche aux législatives, et la mise en cause de sa probité dans
une polémique indigne. L’annonce de sa mort, le 1er mai
1993, plonge les socialistes et les Français dans une profonde
tristesse: Un parcours exemplaire qui mérite fidélité !
« Tous se souviennent du militant sincère
et désintéressé, de l’homme politique compétent et vigoureux qui a mis toute
son énergie et sa vie même au service de la nation, d’une France forte,
reconnue et généreuse. Il a consacré toute son énergie à convaincre ses
concitoyens que la justice sociale doit être le but de toute action politique
et qu’elle ne peut être construite que sur une économie solide, moderne et
transparente. Il savait que ce sont d’abord les plus modestes qui paient les
illusions de la facilité. » François Mitterrand, avril 1995.
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