Les candidats du FN ne connaissent rien à rien. Ce n'est pas grave, tout le monde s'en fout ! |
Les « blagounettes » (1) des
candidats FN aux prochaines départementales les font mourir de rire. Pas nous.
Les propos homophobes, racistes, antisémites, publiés ou prononcés par des
candidats du Front national montrent un visage qu’on connaît bien, celui de
l’intolérance et du rejet. Ils sont ainsi quelques dizaines d’hommes et de
femmes officiellement inscrits en préfecture à proférer des âneries ou des
insultes.
Evidemment, la direction du
FN se dit offusquée, surprise, par ces écarts de langage et par ces propos
infamants. Il reste que ces candidats le demeurent et que des citoyens se
préparent à donner leur bulletin de vote à ces défenseurs de l’homophobie et du
négationnisme. Il est d’ailleurs frappant de lire la prose FN distribuée dans
les boites aux lettres pendant cette campagne. On y voit surtout le nom de
Marine Le Pen, son visage, ses propositions n’ayant rien à voir avec le sujet
(les élections départementales) sur l’immigration, l’insécurité, l’économie,
toutes compétences inconnues et ignorées par les textes régissant la conduite
des départements.
Dans ma ville (Louviers) le
binôme FN ne sait rien de l’action sociale, de la construction des collèges et
de l’Etat des routes de l’Eure qui, si j’en crois la proposition de loi adoptée
à l’Assemblée nationale en première lecture, concerneront les futurs édiles des
départements. Il préfère publier des graphiques faux sur le chômage et sur la
dette de l’Etat.
Pourtant, l’action de la
majorité actuelle du conseil général de l’Eure, élue depuis 2001 a fait
progresser le département dans des proportions dantesques eu égard à la
stagnation due aux anciennes majorités UMP-UDI dans les mains de René Tomasini
et de son successeur, un certain Henri Collard. Car l’enjeu est bien là, même
s’il sera ignoré le 22 mars par les votants dont on dit qu’ils préfèreront
demeurer devant leur poste de télé plutôt que d’accomplir leur devoir
civique.
Les élections intermédiaires
ne sont pas comme les solutions intermédiaires, une suite de compromis. Elles
sanctionnent irrémédiablement les majorités en place au plan national. Que les
majorités locales aient bien travaillé, bien géré, tout le monde s’en fout. Ce
qui compte, c’est de faire mal. De se venger. Bêtement.
(1) C'est ainsi que des haut gradés FN qualifient les insultes racistes des candidats dénoncés de toutes parts.
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