Deux très heureuses
nouvelles nous viennent l’une d’Espagne et l’autre de France et sont relatives à
la liberté de disposer de son corps, d’une part, et de privilégier l’intérêt de
l’enfant, d’autre part. Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, a en effet
décidé , sous la pression d’un mouvement national de grande ampleur soutenu d’ailleurs
par nombre de comités, groupes, associations de toute l’Europe, de retirer son
projet de loi visant à interdire l’avortement dans le pays ibère.
Cette victoire signe la fin
d’une volonté revancharde de la part des catholiques intégristes et des
groupuscules obscurantistes, très influents à Madrid. Je rappelle que c’est
sous le gouvernement socialiste de Luis Zapatero que l’avortement avait été légalisé
et que cette décision mettait fin à des décennies d’interruptions volontaires
de grossesse clandestines et dangereuses pour la vie des femmes. Adopter cette
loi eût été une reculade civilisationnelle notable au moment où l’Europe met
les pendules du progrès à la bonne heure.
Il est de même pour la décision
de la Cour de Cassation de Paris. Elle a, ce jour, confirmé qu’un enfant de
couple homosexuel pouvait être légalement adopté par le conjoint non parent
biologique et même si la maman a bénéficié d’une procréation médicalement
assistée à l’étranger. Cette victoire du progrès rassure nombre de familles
autorisées à l’adoption par des tribunaux de grande instance confirmées par la
plus haute juridiction française. Les juges ont mis en avant l’intérêt de l’enfant,
ce que les esprits les plus hardis avaient toujours défendu.
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