Marc-Antoine Jamet, Bruno Questel et Martine Seguela. |
Les élections sénatoriales
sont pour bientôt. Le département de l’Eure fait partie des 58 départements
appelés à renouveler les élus de la chambre haute du Parlement. Pour la première
fois de l’histoire, l’élection aura lieu à la proportionnelle puisque notre département
enverra trois sénateurs siéger au Palais du Luxembourg.
L’Eure compte 675 communes,
1800 grands électeurs (représentants des conseils municipaux, conseillers généraux
et régionaux, députés) et sept listes seront en présence : trois listes UMP
avec les trois sortants en têtes de liste, MM. Maurey, Bourdin, Poniatowski,
une liste FN, une liste Europe-Ecologie les Verts, une liste du Front de gauche
et la liste qui nous intéresse, la liste d’union PS-PRG.
Celle-ci sera conduite par
Bruno Questel. Le maire de Bourgtheroulde-Infreville connaît bien le sénat. Il
y a été assistant parlementaire d’un élu pendant des années. Il est également
vice-président du conseil général de l’Eure (responsable des routes) et président
unanime du Pays du Roumois. Il était présent à Louviers, hier soir, dans le
cadre des 29 réunions d’élus qu’il tient et tiendra jusqu’au 28 septembre, date
de l’élection.
Il est bien évident que le résultat
des élections municipales, très favorable à la droite UMP-UDI, avantage les
sortants. Pourtant, le résultat n’est pas acquis. Au cours de leur campagne électorale,
les trois sénateurs UMP règlent des comptes personnels importants puisque Bruno
Le Maire souhaite évincer le sénateur Bourdin, ancien maire de Bernay, jugé
trop âgé. Mais la moyenne d’âge des sénateurs est telle que l’élection de Bruno
Questel contribuerait à un rajeunissement fort souhaitable si l’on considère
que le Sénat a besoin de renouvellement. Les sortant ont vingt ans de carrière
parlementaire à leur actif, vient le moment raisonnable de passer la main. Et puis
les trois listes UMP ne visent-elles pas à empêcher une femme d’être élue dans
la mesure où la proportionnelle oblige les listes à être paritaires !
Dans son intervention, Bruno
Questel n’a pas caché que, selon lui, trois mandats de quelque fonction électorale
qu’il s’agisse, suffisait. C’est ainsi qu’il a déclaré accomplir son dernier
mandat de maire et qu’il se représentera une dernière fois (si les départements
continuent d’exister…) au conseil général.
Le maire de Bourgtheroulde
est conscient de la difficulté des temps et du contexte lourd pour les
socialistes et la gauche en général. Mais Bruno Questel, homme de terrain,
habitué des joutes locales et bon connaisseur des préoccupations des élus
locaux, saura être un interlocuteur attentif, sincère, efficace pour défendre
les intérêts des territoires, rôle que le Sénat ne joue sans doute plus
suffisamment.
Marc Antoine Jamet, premier secrétaire
de la fédération de l’Eure du Parti socialiste, appelle à une mobilisation sans
faille des élus de gauche, du centre gauche et pourquoi pas du centre droit
attachés à la décentralisation et à la survie de structures de proximité: « les qualités,
le talent, la détermination de Bruno Questel seront d’évidents atouts pour
expliquer, défendre, mieux faire connaître les enjeux et les difficultés
auxquels sont confrontés les élus et les citoyens de l’Eure. Ce sont les
valeurs de Martine Seguela, conseillère municipale aux Andelys et les
compétences de Claude Béhar, maire d’Aviron et vice-président du département.
C’est l’engagement de leurs suppléants Marie-Claire Haki, maire-adjointe à
Pont-Audemer et de Frédéric Delamare, à Bernay. Face à une Droite à couteaux
tirés, le parti socialiste présente une équipe sympathique et proche,
renouvelée et déterminée. Nous pouvons l'emporter. »
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