Les ministres (ou ex-ministres) aiment se pencher sur le sort de Val-de-Reuil. (photo Jean-Charles Houel) |
La mairie de Val-de-Reuil communique :
« Après que la Municipalité
en a défendu le principe auprès de la Ministre du logement, Val-de-Reuil bénéficiera
à partir du 1er octobre d’un dispositif de défiscalisation pour l’investissement
locatif particulièrement
porteur pour la commune, son attractivité et la poursuite de son développement.
Cet avantage a un nom, très administratif, mais connu
des professionnels de l’immobilier : Val-de-Reuil intègre le classement des
villes dites « B2 ». Grâce à
cette conquête, car c’en est une, tous les propriétaires ou promoteurs
investissant à Val-de-Reuil pour ensuite louer leur bien – c’est la
condition –, payant à partir de 3 000€ d’impôts par an, pourront bénéficier,
pendant 9 ans, d’un crédit d’impôts de
18% du montant de leur investissement locatif.
Pour le propriétaire qui investit, cela facilite le
remboursement d’un prêt immobilier, diminue l’apport nécessaire ou accélère la
rentabilité de l’investissement. Pour le futur locataire répondant aux conditions
de plafond de ressources, cela garantit un logement neuf et de qualité, bâti
aux normes environnementales modernes, dont le prix du loyer est plafonné par
la loi. Ils ne sont donc pas réservés à une élite. Ce dispositif du Gouvernement permet, sur fonds privés, la création d’un nouveau parc comparable au
logement social de qualité.
C’est, au-delà des particuliers, un système où tout
le monde gagne : l’Etat qui stimule ainsi la construction de nouveaux
logements par les promoteurs privés, les banques qui accordent des prêts plus
volontiers, les communes qui attirent
les promoteurs et accueillent de nouveaux logements, donc de nouveaux habitants.
A Val-de-Reuil, dans la plus jeune commune de France, l’effet vertueux de ce dispositif
sera proportionnellement plus fort et plus rapide que dans beaucoup d’autres
communes également retenues, car un grand nombre de terrains y sont disponibles,
à des prix plus que compétitifs, y
compris en centre-ville ou au bord de l'Eure, ce qui n’est pas le cas
dans les communes au foncier plus restreint, au maillage immobilier déjà dense, voire saturé.
Cela permet également d’aller plus loin dans la
diversification des logements et des parcours résidentiels. Dans le programme de mandature de la
municipalité, était inscrite la construction d’une nouvelle résidence
collective susceptible d’accueillir de nouveaux Rolivalois, donc de
nouveaux élèves dans nos écoles, de nouveaux bénévoles dans nos associations,
de nouveaux chalands pour nos commerces,
comme ce fut le cas suite à la construction de la résidence du « Domaine
du Val ». Forte de ce dispositif, la Ville peut même espérer reproduire
plusieurs fois ce schéma.
Ce classement qui est une récompense est le fruit de
l’effort massif de rénovation urbaine mené à Val-de-Reuil. Promoteurs et
investisseurs avaient fui et déserté la Ville à la fin des années 1990. Ils
sont revenus avec la réussite de l’opération de renouvellement urbain, puisque
1 000 nouveaux logements ont été créés depuis 2001. Aujourd’hui, l’annonce de classement en zone « B2 »
est une victoire pour dix ans et plus. C’est peut-être la plus grande depuis la
qualification de Val-de-Reuil pour l’ANRU, dans l’attente et l’espoir du
Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). C’est un pas décisif vers les 20 000
habitants. Val-de-Reuil va accélérer encore son développement. »
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