Ladislas Poniatowski (a dr) pourrait bien empêcher Nicole Duranton (à gauche sur la photo) d'être élue sénatrice de l'Eure. |
Les candidats UMP-UDI au Sénat
ont plus d’un tour dans leur…urne. J’ai lu récemment que trois candidats
sortants de l’UMP élus dans un département dorénavant doté de la
proportionnelle et donc contraints de respecter la parité avaient trouvé la
parade pour contourner la loi. Alors qu’une liste de droite normalement
constituée devrait comporter un homme, une femme, un homme ou une femme, un
homme, une femme, les hommes sortants ont décidé de présenter trois listes différentes,
eux-mêmes étant évidemment têtes de liste.
Partant du principe que la
gauche n’est pas dangereuse dans le département où ils se présentent, nos trois
vaillant sénateurs, forts critiques à l’égard de la parité et surtout très
attachés à leurs mandats et leurs privilèges, considèrent qu’il n’y a pas de
place pour le changement ni pour le renouvellement des cadres. Surtout s’il s’agit
de femmes.
Le pari qu’ils font est très
simple. Compte tenu du rapport de forces politiques dans leur département, les
trois élus UMP comptent être réélus s’appuyant sur le mode de calcul des sénatoriales…
Je me demande si les trois sénateurs
sortant de l’Eure n’ont pas fait le même calcul mais sans qu’ils aient l’honnêteté
de le reconnaître publiquement. MM. Maurey, Bourdin et Poniatowski s’apprêtent
en effet, à présenter des listes distinctes espérant interdire à la gauche et
donc à Bruno Questel, candidat socialiste, de gagner un siège. Les résultats
des dernières municipales ont favorisé nettement la droite et on ne peut pas exclure
un grand chelem bénéficiant à l’UMP-UDI, le font national ne jouant que les
utilités dans l’Eure.
Sous un apparent désaccord,
les sénateurs de droite sortants sont bien capables d’être réélus et d’empêcher
Nicole Duranton, responsable de l’UMP protégée de Bruno Le Maire, de devenir sénatrice
de l’Eure. Nous allons suivre ce feuilleton avec attention.
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