Aujourd’hui, le PS a du
plomb dans l’aile. Mieux vaut partir sans lui au premier tour et se compter. Il
sera toujours temps de composer une liste d’union plus tard. C’est le langage
des Verts. Mais pas partout. A Montreuil, seule ville de plus de 100 000
habitants dirigée par les Verts, ces derniers prétendent interdire aux socialistes
de présenter une liste autonome. Sans les voix des électeurs PS, Mme Voynet n’a
en effet aucune chance de devancer M. Brard, ancien maire communiste toujours
très présent dans une ville qu’il a dirigée pendant des années. Des listes
autonomes partout sauf dans les villes qui nous intéressent. Ce ton des Verts n’est
pas très agréable et surtout il a un côté immoral.
A Louviers, le rôle des
Verts est tenu par le PRG et Franck Martin. Aux Européennes, sentant le vent
mauvais pour le PS, Martin avait appelé à voter Verts. Aux régionales, désireux
d’être élu, il ne pouvait faire l’impasse sur une liste d’union avec…le PS. Ces
alliances épisodiques autant qu’épidermiques sont nuisibles à la crédibilité du
message politique. On sait bien que la démocratie vit du flux et du reflux. Mais cela
ne peut pas marcher à tous les coups. Question d’éthique et de comportement.
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