Jean-Vincent Placé (photo le Figaro) |
Jean-Vincent Placé considère aujourd'hui que les écologistes n'ont plus vraiment leur place dans l'équipe de Jean-Marc Ayrault. Il découvre avec une certaine forme de naïveté, que l'exercice du pouvoir n'est pas une promenade de santé et nécessite de cultiver l'art du compromis. Et de la négociation. Pour ce qu'on en sait, Placé n'est pas du genre diplomate aguerri. Plutôt militant sur de lui et dominateur. Si la présence d'EELV au gouvernement ne ramène ni militants ni popularité, quittons-le. Il s'agit là d'une forme de cynisme bien connu de la part des partis minoritaires. C'est ce qu'on appelle le chantage du faible au fort. Sauf que la majorité à l'Assemblée nationale ne saurait être remise en cause par les seules humeurs de Jean-Vincent Placé. J'ai entendu quelques responsables des Verts vraiment responsables assurer que Jean-Vincent Placé a parlé en son seul nom et non au nom des écologistes. Cécile Duflot, ministre du logement, n'est sans doute pas prête à rendre son tablier (qu'on me pardonne cette image machiste) eu égard à l'importance des lois qu'elle propose et de l'imagination qu'elle manifeste. Il est toujours regrettable de devoir quitter une équipe surtout après si peu de temps passé au service de l'intérêt général.
A l'heure où Lionel Jospin et sa commission proposent d'élire 10 % des députés à la proportionnelle — revendication ancienne des écologistes — on ne comprendrait pas qu'un seul parlementaire EELV manque à l'appel. Il est vrai que quitter le gouvernement ne veut pas dire entrer dans l'opposition. Quoique…l'exemple des communistes donne à réfléchir.
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