Gabrielle Giffords |
On ne peut pas à la fois appeler à la violence verbale voire physique contre ses adversaires politiques et se plaindre que des militants sans doute plus idiots que la moyenne, à coup sûr totalement fanatiques, passent à l'acte. Les commentateurs parlent du tireur comme d'un tueur fou. On sait pourtant que, depuis des années, ce « fou » était un admirateur d'Hitler et de « Mein Kampf », qu'il défendait des idées racistes et que les critiques contre la réforme de la santé engagée par Barack Obama suscitaient des comportements de vandales de la part des Républicains dans nombre de permanences démocrates dont celle de Gabrielle Giffords. Cette dernière, favorable à l'avortement légal, était particulièrement exposée aux mauvais coups des extrémistes.
Si Gabrielle Giffords reste en vie, qui sait si elle ne survivra pas avec des séquelles physiques et intellectuelles ? Ce terrible drame devrait interpeller tous les responsables politiques d'Amérique et d'ailleurs. A vouloir cultiver la haine de l'autre, la xénophobie, le racisme ou tout simplement le rejet violent des idées ou des hommes, on aboutit à ces extrémités les plus barbares.
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